Kendrick Lamar / DAMN : un skeud street cred’ pour les homies.

Après un 2ème album plus explorateur et jazzy, To Pimp A Butterfly, Kendrick Lamar revient avec DAMN : un album plus OG et contestataire que jamais.


J’aime bien Kendrick, j’y vois un descendant de Tupac, ou quelque chose comme ça, ami lecteur. C’est un digne descendant du Gansta Rap, qui à l’instar de ses prédécesseurs, est toujours partagé entre gang bang, gansta shit et conscience politique : la somme de toutes ses contradictions en fait un personnage truculent.


En ce qui concerne l’album, la production a été soignée avec des gens de renom, vois par toi-même : BADBADNOTGOOD, MIKE WILL MADE IT, DJ DAHI.


Le son se fait plus Hip-hop donc, avec des beats qui vont marquer leur époque, notamment ceux où MWMI est crédité : DNA, Humble et XXX.

Les lyrics sont toujours aussi merveilleux avec Kendrick, plus polis et taillés qu’un diamant de 9 carats. Ils s’adaptent aux thèmes imposés par leur auteur, aussi bien sur les rythmes que les émotions véhiculées.

Alors oui, ce disque est fait pour les fans de la première heure, les gens du tiéquar, avec des thèmes plus underground et street cred’. Néanmoins, ces cris de conscience sont assez fédérateurs et universels, tu pourras donc facilement t’y identifier.


Les titres, qui me plaisent, sont ceux qui ont le plus trait à l’émotion et la sensualité : tu commences à me connaître. Je te conseille donc de prêter une oreille attentive à LOYALTY (Feat. Rihanna), LOVE, LUST et DUCKWORTH. A propos de ce dernier titre, il est très intéressant car il décrit une uchronie dans les 80’s qui aurait pu changer sa vie et celle du rap west-coast. L’effet de style est assez novateur.


Bref, la came de Kendrick est bonne, goûte-là sans modération.

En bonus, un megaclip qui fait drôlement le buzz depuis la sortie de l’album, DNA:

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