La croisette #Fin & #Commencement

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Mon premier festival de Cannes est fini. Je dis bien mon premier car désormais je suis piqué : je compte bien y retourner chaque année. Des étoiles plein les yeux, un sourire béat, voilà mon état actuel aujourd’hui, malgré la fatigue les courbatures et tout le reste (notamment ma foutue jambe gauche qui a failli se tétaniser pendant les 3 derniers jours). Petit coup de blues en rentrant sur Paris hier, mais aujourd’hui je me rend compte de la chance folle que j’ai eu. Certes, je n’ai vu aucun film en sélection officielle mis à part GASP (court-métrage qui m’a complètement retourné et, qui n’a peut-être pas remporté la palme du court mais à qui je souhaite une très belle continuation tant j’ai été impressionné), je verrais tous les films sur Paris. Certes, je n’ai pas serré la main à Gilles Jacob et Thierry Frémaux, car je n’ai pas fait la montée des marches. Certes je n’ai pas la petite photo souvenir à 5 euros de moi en smoking. Certes j’ai préféré faire la fête que de spammer à mort toutes les boites de prod, peut-être car je préfère véritablement le contact direct qu’à une virtualisation outrancière (effectivement avec cet esprit là, dans mes nuits sur Cannes, j’avais plus de chances). Mais peu importe, j’ai fait énormément de belles rencontres, peut-être celles qui me mèneront un jour à la réalisation d’un long, ou pas car ceci n’est pas vraiment important. J’espère les revoir sur Paris et discuter cinéma autour d’un verre de rhum.

Le festival a ceci de magique que c’est à la fois une ambiance festive et une ambiance de travail si je puis dire. Festive : vous vous en doutez. De travail car tu es ici et avant tout pour présenter ton film, tenter de le vendre, et espérer un contrat pour un prochain film. Pour l’instant, je peux presque dire que j’ai réussi mon coup, la suite dans quelques mois donc, croisez les doigts pour moi. Je me suis redécouvert une âme de tchacheur qui m’a ainsi permis de rentrer quasiment partout, enfin là où je le voulais, et en faire profiter deux trois potes de Paris et d’autres personnes du festival. Mais tu te dis bien, que ce n’est pas Cannes qui te donne envie d’écrire de nouveaux projets. Non, il te faut la page blanche et beaucoup de travail, car même si tu prends un verre avec beaucoup de festivaliers, il faut tenter de rester lucide et se dire que tout reste à faire.

Tout ceci n’est qu’un commencement. Cinema saved my life.

 

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