La pépite du jour c’est Gabriels et In loving mémory

A mon retour de vacances, j’écoutais l’excellente émission de Jean Morel sur France Inter et j’ai découvert Gabriels.

De Gabriels, on ne sait pas grand chose. Deux titres en deux ans, un groupe américain sans doute mais le reste est enveloppé dans un voile de mystère. L’objectif, est sans doute, comme Sault l’avait fait (et d’autres avant), de se concentrer sur les notes. Il y a peut être une histoire là-dessous. Ça se trouve, il ne compose uniquement qu’après une déception amoureuse. Il est peut être parti en prison après une bagarre chevaleresque dans un bar. C’est peut être un moine Shaolin faisant de la musique uniquement lorsqu’il peut briser son vœu de silence tout les deux ans ? Je laisse chevaucher votre imagination à l’écoute de sa musique.

Et quelle musique ! Ce son est un mélange de gospel avec une magnifique orchestration au piano et des chœurs. La voix ressemble à celle de Benjamin Clémentine. Elle est complétée par une voix de diva un peu désuète. Le tempo est langoureux et mélancolique. On tombe évidemment et facilement sous le charme de ce titre trop court. On en veut plus et il ne nous reste plus qu’à presser le bouton replay ou à écouter son seul et unique autre titre sorti, loyalty.

gabriels

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