La pépite du jour c’est La Femme et No Pasa Nada

La femme nous offre un troisième single extrait de leur prochain projet TEATRO LÙCIDO qui sortira le 4 novembre prochain (vendredi quoi)

No pasa Nada de La Femme une chanson sombre sur un rythme brésilien chaloupé

A la base, on pourrait penser que No pasa Nada est une invitation à la nonchalance. Un rythme langoureux et sautillant, la voix de Iman Amar du groupe sévillan Adiós Amoreset le psychédélisme de nos français fait qu’on a plus envie de bouger doucement ses fesses qu’autres choses.

Pourtant, c’est pas le sujet. Le sujet est plus proche du « désolé pour hier soir » de Tryo (j’ai honte de cette ref mais bon, j’ai eu 17 ans un jour et voila). Il parle du trou noir, il parle de quand tu te lèves le matin après avoir trop bu ou trop pris un truc et que tu te souviens de rien, mais que tu as fait quelques choses.

Ndlr : Suite à un commentaire, j’avais mal saisi le sens du texte et je m’en excuse. Il évoque donc aussi et surtout une nuit ou on a imposé des choses à la narratrice sans son consentement. Force et soutien à toutes les victimes de ce type d’agressions.

Et c’est la ou le paradoxe musical est intéressant, une mélodie suave, mais des propos mélancoliques, un écart psychédélique, chaud et doux. Bref, vous l’avez compris, j’ai aimé.

 

la femme

2 commentaires

  • Hestia
    Hestia

    C’est dommage que la plupart des gens assument qu’il s’agit juste d’une soirée « à la Tryo », quand le clip et les paroles font part d’un sous-texte bien plus dramatique (confirmé par un commentaire de la chanteuse). Dans la partie parlée, l’homme force la femme à accepter un verre alors qu’elle refuse plusieurs fois, étant déjà ivre… Suite à ce passage, elle indique que la soirée s’est transformée en cauchemar, se souvient uniquement de la douleur, et la mention de la police sous-entend ce qu’il s’est réellement passé. Et dans le clip, la narratrice devient de plus en plus mélancolique alors que le souvenir revient. La chanson parle du refoulement du souvenir du viol, en se persuadant que « rien ne s’est passé ».

    Dans l’album, cette chanson directement après des chansons célébrant la légèreté de l’ivresse, mais celles-ci sont chantées par des hommes en groupe. Ici, la chanson donne le point de vue d’une femme seule, pour qui les nuits d’ivresse n’ont absolument pas le même contexte ! C’est drôle de voir que les critiques masculins passent au-dessus du sujet réel de cette chanson, tandis qu’il est plus ou moins saisi par les auditrices.

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    • Charles Chinasky
      Charles Chinasky

      Effectivement, j’étais passé à coté du sous texte. Je m’en excuse. Je modifie dans ce sens

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