Les salles étant déjà pleines pour Avatar et Les banshees s’Inisherin (que je verrais donc plus tard, ou un jour peut-être), je me rabats sur un film d’animation pour commencer mon année ciné 2023.
DreamWorks a acquis ces dernières années la réputation d’être un sous Disney (qui n’est pourtant pas bien haut), et une suite de suites de franchises sans surprises. Evidemment il y a eu la trilogie des Dragons qui remontait un peu le niveau et pour ma part j’affectionne beaucoup les Kung-Fu Panda (surtout le 3, qui à un générique absolument sublime) mais dans l’ensemble je me suis un peu désintéressée de leurs productions même originales. Je n’avais alors absolument pas l’intention d’aller me farcir un autre Chat Potté, surtout après le plutôt anecdotique premier. Sauf que voilà, il a fallu que je tombe sur une courte vidéo making-of du film, et que je vois de mes propres yeux que le Spider-man new generation des producteurs Lord et Miller deviennent enfin une source d’inspiration pour des gros studios.
Si l’histoire parait banale et n’est pas aidée par les dialogues (en VF du moins), ce Chat Potté mérite tout de même votre visionnage pour l’incroyable prouesse de son animation. L’iconisation du méchant est terrifiante et magnifique, les scènes d’actions sont lisibles et d’un dynamisme qui colle parfaitement au tempo musical, l’intro va vous mettre dans le bain direct. C’est une vraie réussite sur le plan visuel, le choix du style d’animation est couillu (oui, pour un gros studio, c’est une prise de risque), il faut le dire c’est un peu une petite révolution que nous propose DreamWorks, et que ça fait du bien. Les changements de frames, les coups de pinceaux, le montage, c’est beau, c’est exaltant, je suis presque enthousiaste pour Kung-Fu Panda 4 (les suites ça ne change pas par contre).
C’est malin, je vais me mettre à suivre à nouveau les productions du studio maintenant, espérons juste que ce virage esthétique ne soit pas qu’une exception dans leurs futurs films.
