L’équipe AOW te propose ses pépites de l’année. Voici la première partie, avec Play it Loud, L’homme des cavernes et Dezzrae
La sélection de Play It Loud!
THE SMILE : A Light For Attracting Attention. Je pense qu’il s’agit là du meilleur condensé de la discographie de RADIOHEAD. Tout y est : la qualité des compositions, les atmosphères cotonneuses, les riffs qui restent en tête. La plus belle sortie de l’année.
OH SEES : A Foul Form. Les intarissables OH SEES sont de retour avec un album direct, sans fioritures qui résonne comme un hommage aux groupes Punk et Hardcore du début des 80’s. Une gifle d’un peu plus de 20 mn en 10 titres : un régal !
BLOODBATH : Survival Of The Rickest. L’une des meilleures sorties Death Metal (Old School) de l’année, sans conteste. Mélodique, technique et davantage dans la nuance, ce disque envoie du bois et le groupe s’est ouvert à des collaborations avec les cadors du genre. À écouter très fort.
DEAD CROSS : II. 2ème album (brillant et le 1er était déjà excellent) pour ce groupe culte du mouvement alternatif. La musique est à la fois toujours aussi directe mais plutôt variée en adoptant des accents plus Noise Rock, Postpunk et Industriel.
GILLA BAND : Most Normal. Avec ce 3ème album, les Irlandais nous emmènent dans une exploration sonique et expérimentale qui ne laisse pas indemne. Sans nul doute, l’ovni de l’année mais qui mérite une attention particulière et une écoute attentive.
La sélection de L’Homme des Cavernes
THE END, SO FAR, est le septième album de SLIPKNOT, les énervés de l’Iowa. Particulièrement déroutant pour les fans de la première heure du groupe, probablement parce que très innovant, il a été pour moi l’opus qui a le plus tourné en 2022. Certains les voient vieillissants, je les pense assagis et capables d’attirer à eux un public plus large. Attention, ils ne sont pas devenus U2, ça fait toujours saigner du nez hein… Mais on sent qu’ils bossent et se renouvellent, ce qui à mon avis est toujours une bonne chose pour durer dans le temps. Voici YEN, le titre qui illustre le mieux cette évolution. Enjoy !
La sélection de Dezzrae
Toujours compliqué d’envisager sa mélomanie en termes comptables, classement, ce n’est pas un exercice facile à aborder mais si c’est pour partager avec la communauté, on peut pas refuser.
5 albums en mode chrono :
C’était en février dernier, Keren Ann revisitait avec un quatuor à cordes certains de ses classiques et rendait cet album « Keren Ann & Quatuor Debussy ». Chroniqué ici via « ton île prison » qui fut ma porte d’entrée à la mélancolie doucereuse de cet EP qui résonne encore.
Toujours en février, L’objectif, chroniqué ici par MC Charlie, sortait « the same thing », single pop rock qui figurera quelques mois après sur « we aren’t going out but tonight we might », l’EP en question. 5 excellents morceaux figurent dessus. Quand on googlise ce groupe, on trouve vite des filiations avec Geese et Fontaines DC, pas étonnant.
C’est en septembre, pour paraphraser Bécaud, que je vous évoquais ici ce petit bijou des Metro verlaine, combo franco-normand d’Evreux, « Funeral party ». Parfait en fond sonore pour un apéro de réveillons de vieux quinquas, anciens fans des Siouxsie, etc …
En septembre encore, je vous parlais ici de Montell Fish et de son « Hotel » qui 1 mois plus tard illustrait entre autres l’EP « Her love still haunts me like a ghost ». R’nB, électro, Pop, tout y est. À écouter d’urgence.
Finissons-en, en octobre, ici, je vous parlais des Thus Love. Je n’en dirai pas plus, ça réverbe, y a du glam rock en transe, j’adore.
La playlist ci-dessous.
Et comme le dit la célèbre maxime » Y en a plus, je vous le mets quand même ? », mes 5 singles de l’année :
En prem’s, 3 singles que j’ai chroniqué cette année.
Jeanne Added, ici, et son « Hey Boy ». Un tube, un vrai pour faire chanter le public en Live.
Surf Curse, ici, et son « Sugar », Rhâaaa Lovely ….
d4vd, ici, si vous voulez caler un p’tit slow un peu hype au réveillon.
En deux’s, les 2 autres singles :
« If they’re shooting at you” des Belle and Sebastian. Ballade pop folk chorale, sortie prématurément en hommage aux Ukrainiens envahis par la Russie, avant l’EP qui suivra 2 mois plus tard. Les paroles proposent une belle morale sur la solidarité, la résilience …
Et l’OVNI, Jeremie Albino, une sorte de Code Quantum blues Rock improbable qui a pondu ce petit bijou qu’est « Past dawn », pppffffff, parfait.
La playlist ci-dessous
