Il y a quelques mois, je t’ai expliqué ce qu’était le post punk. Maintenant, voici les albums si tu veux te plonger dedans.
Pour rappel, le post-punk est né à la fin des années 70, lorsque des groupes ont voulu élargir les horizons du punk en y injectant plus d’expérimentation, d’influences électroniques, et de noirceur. C’est le punk joué par des gens qui savent jouer de la musique en résumé grossièrement. De Joy Division à Fontaines D.C., ce genre a influencé de nombreux artistes et continue de résonner aujourd’hui. Voici une sélection des meilleurs albums pour explorer le post-punk.
1. Les classiques incontournables du post-punk
« Unknown Pleasures » – Joy Division (1979)
L’album emblématique du post-punk (celui dont la pochette est sur plein de T-shirt). Atmosphère sombre, basse hypnotique, et la voix hantée de Ian Curtis en font un incontournable absolu.
« Entertainment! » – Gang of Four (1979)
Probablement mon album favori.
« Entertainment! » est un album qui fusionne punk, funk et engagement politique avec des guitares tranchantes et une énergie brute.
« Seventeen Seconds » – The Cure (1980)
Entre post-punk et cold wave, cet album mélancolique pose les bases de la direction future de The Cure.
2. Les perles moins connues mais essentielles
« Y » – The Pop Group (1979)
Un chaos sonore entre punk, jazz et dub. Radical et expérimental avec des cuivres et de la folie à l’intérieur, il montre la diversité du post-punk.
« Chairs Missing » – Wire (1978)
Un album innovant, plus élaboré que le punk traditionnel, avec une touche électronique et avant-gardiste. J’adore la voix de Colin Newman.
« Kilimanjaro » – The Teardrop Explodes (1980)
Plus pop et psychédélique, il offre une approche plus accessible du post-punk.
3. Les nouveaux groupes qui perpétuent l’héritage post-punk
« Dogrel » – Fontaines D.C. (2019)
Un revival post-punk irlandais intense, où se mêlent énergie brute et spoken-word percutant. Maintenant, c’est moins bien, mais cet album est une putain de master class.
« Bright Green Field » – Squid (2021)
Un album qui fusionne post-punk, jazz et expérimentation sonore avec une intensité rythmique unique. Rien que pour le titre « i play my », ça vaut le détour.
« New Long Leg » – Dry Cleaning (2021)
Le spoken-word froid et ironique de Florence Shaw donne une touche originale à ce post-punk minimaliste. Il y a de la poésie et de la révolte, j’adore.
« Joy as an Act of Resistance » – IDLES (2018)
Un album puissant, brut et engagé qui modernise le post-punk avec des textes incisifs et une énergie explosive. Idles, ma référence à moi.
Il y en a évidemment plein d’autres et chaque jour ils arrivent des nouveaux groupes dans mes oreilles. Si tu veux en écouter plus, laisse donc trainer tes oreilles par ici.
Vuillermet
Ccou! Toujours sympa de vous lire , chroniquez-vous ailleurs?
Charles Chinasky
Seulement ici et sur des chips et des leffes