Les punks de l’été

On écoute du Punk et on boit frais à Saint Tropez

Salut toi, t’en as pas marre de t’appuyer la macaréna, l’hymne officiel de la coupe du monde de foute et les daubes qui passent souvent à la radio l’été ? Tu sais, ces chansons bidon qu’on croirait sorties directement d’une machine à fabriquer des tubes en mousse, sous prétexte que l’été, ton cerveau réclame des choses légères et inconséquentes.

J’ai une mauvaise nouvelle : pendant que tu te les roules sur la plage, le reste du monde continue à aller mal. Des gamins meurent dans des camps de réfugiés, d’autres tentent de traverser la Méditerranée sur des coques de noix, les gens qui ont voté Le Pen n’ont pas changé d’avis et Donald Trump est toujours président des USA.

Pas vraiment de quoi se réjouir.

Bon, je ne suis pas là pour te casser le moral, hein, juste te faire une intro pour expliquer pourquoi des groupes de Punk continuent à composer des chansons engagées et contestataires. Je t’en ai choisi trois, fais ton choix.

Elias Black – Fire

On commence par un groupe qui fait plutôt du Metal que du Punk. Enfin lui il dit qu’il fait du Punk mais musicalement, c’est un peu trop élaboré pour être juste du Punk. C’est sympa quand même, alors je te pose ça là, en mode introduction légèrement hors sujet pour appuyer le reste du propos.

Washed / You May Be Strange

On se rapproche du sujet. Washed est un trio de jeunes garçons suédois à peine sortis de la puberté. Leur zique a un fort relent de Grunge (peut-être parce que le chanteur a un petit quelque chose de Cobain dans son interprétation). Washed, ça urge, c’est simple et direct. Punk attitude, quoi.

punk washed

Vous pouvez écouter leur album sur leur channel Spotify.

Silverbacks / Dunkirk

Et on termine la playlist du jour avec un morceau de Post-Punk. Pourquoi Post au fait ? Moi cette compo me fait vachement penser à Richard Hell and The Voidoids. C’était pas du Post Punk, c’était du putain de vrai Punk originel. Celui qu’on a un peu tendance à oublier mais qui était vraiment à la source du courant. C’est à dire, pas forcément violent, mais furieusement déjanté et hors des normes.

 

punks de l'été

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *