Il aura fallut quatorze ans pour que les New Yorkais reviennent. Et c’est bien !. Toujours fidèles au Art / Punk Rock, à l’humour distillé ça et là voire même aussi à l’ailurophilie, ce nouvel opus aborde la difficulté des relations humaines.
Perdu, désabusé, le chanteur Tim Harrington cherche une voie de sortie, parfois spirituelle dans “Guzzle Blood” et “The Nihilists”, parfois dans le stupre, à bord d’une limousine “Limo Scene” ou durant l’entraînant “Legendary Tippers”. Mais toujours avec une observation acerbe du quotidien, notamment dans un “World got great” faussement optimiste, au chouette clip à la Michel Gondry.
Bref, un album pêchu mais sensible et doté tout de même de sa petite ballade mélo-sentiment-à l’eau, “Don’t mind me”; le groupe n’oublie pas de nous rappeler que dans ce monde de fous et de riffs, nous avons tous besoin d’un câlin.
Je dis Oui, LSF.