Il y a des weekend comme celui que je viens de passer, un de ceux où l’on se dit qu’il est temps de profiter ! De donner ce que l’on à de meilleur en ce bas monde à nos oreilles… Alors oui j’aurai pu vous parler du dernier album de Taïo Cruz! Mais finalement, j’ai opté pour de la véritable musique. Et LA révélation du weekend fût pour moi le nouvel album de mon groupe chouchou parmi les chouchous, j’ai nommé : The Roots.
C’est d’ailleurs aujourd’hui même que sort Undun, leur 10 ème album (oui j’ai volontairement retiré les mixtapes et autre collab’ de ce compte…). Je pourrais vous refaire tout l’historique de ce groupe mythique et précurseur mais je laisse Wikipédia se charger de tout ça. Ce n’est pas par manque d’envie ou de connaissances mais juste pour que l’on s’attarde plutôt sur le contenu de ce bijou qui nourrit en ce moment même mes oreilles.
Je ne vais pas non plus m’étendre sur le fond du projet, le réel concept de cet album. Bon là c’est surtout parce que je ne comprends que dalle aux paroles (pauvre de moi). Tout ce que je peux vous dire c’est que cela donne une splendide homogénéité à cet album. Vous savez le genre de disque dont vous ne vous apercevez même pas qu’il a défilé dans vos esgourdes pendant 40 trop courtes minutes. Oui, je viens de vous révéler la seule faiblesse de cet opus. En effet, il ne vous transportera que pendant 38 petites minutes. Mais quelles 38 minutes…
Vous savez The Roots c’est le genre de mecs qui n’ont peur de rien , il n’y a qu’à se plonger dans leur Phrenology pour s’en convaincre. Ils vont donc jusqu’au bout de leurs idées. S’ils le sentent Rock ce foutu morceau, no worries, ils le jouent Rock. Une envie de New-Soulitude et hop, c’est parti. Un peu de classique, OK, on y va aussi. Mais on garde de toute manière ce flow, celui de Black Thought, celui qui fait que The Roots c’est The Roots et personne d’autre. Ces Beats joués par Mr Métronome, QuestLove. Ces claviers toujours judicieux qui viennent assembler le tout. Je vous dis ça en écoutant « One Time », et je vous jure que j’en ai des frissons…
Il faut donc que je vous le dise…Je suis amoureux de cet album. Il y a ici ce que j’ai toujours aimé entendre dans les albums des Roots mais que je n’ai pas toujours su retrouver dans chacun de ceux qu’ils ont pu nous délivrer durant leur looooongue carrière (débutée en 1987!).
Aujourd’hui je suis de nouveau fier d’écouter du rap. Ce Undun, qui est donc loin d’être inachevé comme pourrait le suggérer son nom…c’est juste une tuerie…
by @mrdjay
ps de mister buko : vous pouvez écouter ce que je considère comme l’album de l’année sur spotify.