Love, Death + Robots / l’anthologie animée de Netflix

LoveDeath + Robots est donc la nouvelle série de Netflix. « Une de plus ! » me direz-vous.

Et vous avez bien raison, tant la firme californienne a envahi nos nuits et nos bandes passantes. Je doute un instant de trouver le temps de cerveau disponible pour un rab’ de streaming. Mais cette anthologie a tout pour me plaire: une vingtaine d’épisodes animés, avec aux commandes en tant que producteurs exécutifs: Tim Miller (« Deadpool ») et David Fincher (le monsieur était déjà derrière « House of Cards », la toute première série originale Netflix).

Le binge watching ne durerait que 4 heures… Las, je préfère siroter.

Alors ça commence fort avec une histoire de combat en arène, puis vers la fin un épisode absolument génial sur le sens de la vie (« Zima Blue »). Avant ça il y a eu des yaourts, des robots évidemment, des nazis, et aussi une histoire de hantise pleine de sexe et de fantômes.

Forcément, l’ensemble est plutôt inégal. Chaque épisode a son propre design, style d’animation, et son ambition narrative. Si certains courts visent « La Quatrième Dimension », d’autres s’apparentent à un épisode d' »Avez-vous déjà vu ? » (mais si, la série d’Alain Chabat). Au final, l’ensemble réjouit mon petit coeur d’humain, qui tremble en particulier pour « Fish Night » et « Good Hunting ».

Je vous conseille fortement l’expérience, très jouissive quand on se laisse emporter dans ces univers vierge de tout spoiler. Vous pouvez ainsi regarder la bande-annonce tranquillou, le montage étant suffisamment épileptique pour ne pas révéler grand chose. On voit que Netflix est bien content d’avoir un contenu original « adulte » à mettre en avant. Ah c’est sûr, c’est pas sur Disney+ qu’on verrait ça !

Mais attention: vous verrez peut-être les épisodes dans un autre ordre que moi. En effet, Netflix expérimente différents ordres de visionnage, pour voir sur lesquels nous serons le plus réactifs. Zut, que va en conclure l’algo quand il comptera mes visionnages répétés des épisodes les plus sexy et mindfuck ?  

Voilà, « Matrix » a 20 ans, le Big Data m’a tué, et le pire c’est que j’en redemande.

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