On écoute, No thank you, le nouvel album de Little Simz

C’est le cinquième de la rappeuse londonienne avec le producteur Inflo à la baguette

Little Simz vient de dévoiler son cinquième album, NO THANK YOU et c’est une pure merveille

Ce lundi, alors que le froid s’abat sur la France et ailleurs, alors que tu cherches à compléter ta liste de cadeau de noel, Little Simz a déjà déposé un joli cadeau en avance sous notre sapin.

Elle avait mis la barre très haute l’année dernière avec l’album Sometimes I Might Be Introvert qui avait gagné des prix un partout et qui avait fait bouger la tête du monde entier. Eh bien, Elle a mis la barre plus haut avec No thank you. Sans déconner, cet album est une pure merveille. Intense, puissant, il y a vraiment tout.

Le travail d’Inflo est de l’ordre de la magie. Les chœurs (le titre silhouette), les influences de musique africaine, les parties soul et gospel de chaque morceau ou presque. Il faut que le talent de ce mec soit crié haut et fort, il est tout en haut des producteurs actuels (il a taffé sur le dernier Adele aussi). Il a travaillé sur plus de cinq albums cette année, mais il arrive quand même à nous balancer des productions irréprochables. Comment fait-il ? Au passage, petite info, une partie du collectif Sault est aussi de la partie puisque la grande Cleo Sol pose sa voix sur le titre Angel en tout début d’album.

little simz

Le flow de la chanteuse anglais est toujours aussi claire et sincère. Quand tu sais que Kendrick Lamar lui-même loue ses talents de rappeuse. Tout coule dans nos oreilles avec précision et justesse. Elle sait magnifiquement raconter les histoires, les siennes (et celle des autres) et en tirer un message. Elle présente son album de la manière suivante :

emotion is energy in motion.
honour your truth and feelings.
eradicate fear.
boundaries are important.”

Si vous devez commencer par un titre, débutez par Broken, c’est un peu un résumé de l’album. Il y a une partie soul et une partie très musique de film genre si James Bond avait arrêté d’être un macho et se battait comme capitaine planet contre les pollueurs et les toxiques. Il parle du fait d’être brisé sans savoir comment se réparer tout en contribuant au profit de la Grande-Bretagne. C’est une magnifique chanson qui sonne également comme un conte de fée (alors que non). Ce son m’a mis sur le cul. Mais attention, ne réduisons pas cet album à un seul titre, je valide (tout en fait) également le somptueux « Gorilla » ou le très the roots, « X ».

Vous avez compris, on est dans le majestueux, le grandiose, le monumental. C’est un putain de bon album et il doit se caler dans vos oreilles le plus vite possible.

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