Les plateformes de pub pourrissent elles les internets ?  

Dans la série, Charles t’explique les internets, je te parle des plateformes de pub que tu vois presque chaque jour genre Outbrain ou Taboola

Une plateforme de pub te propose d’autres contenus à la fin d’article sur des médias très connus avec des petits carrés et des illus qui donnent envie. Par exemple, voici une capture d’écran alors que j’étais sur le site de l’équipe

outbrain

Tu crois que c’est des liens proposés parce que les cookies et tout le reste. Et non, c’est juste des sites qui paient pour promouvoir leurs articles sur ces plateformes. Par contre, c’est pas un lien vers la dernière étude sur la sociologie du déclassement social. On est dans l’article bien people ou à la limite de l’érotique. On est dans le clickbaiting de base. Et oui, même toi France Info. C’est pas mal hein. On avait testé une semaine sur le site et on avait rapidement vu que le contenu proposé c’était plus les 10 meufs les plus chaudes avec un grille pain que des groupes à découvrir donc on avait laissé tomber.

Les sites ( Figaro, Le Point, Le Monde, 20 Minutes, Le Parisien, Libération par exemple) qui mettent ça sont rémunérés au clic et évidemment ceux qui veulent promouvoir leur article paient la plateforme. Ce qui est génial, c’est que si tu cliques par exemple sur « 20 stars en robe », tu arrives sur un site « pour le fric », bourrer de pré-roll, de pré page avec 50 encarts pubs faites par WAIT FOR IT LA MEME PLATEFORME DE PUB. La boucle est bouclée. C’est l’histoire ! c’est l’histoire de la !

Mon point de vue, clairement. Quand vous voyez ce type de plateforme, barrez-vous loin ou utilisez un adblocker. Est ce une bonne façon de valoriser la presse et de la défendre ? Est ce une bonne façon de valoriser le service public et France-Info  ? On me dira que ça permet de sauver des postes de journalistes. A court terme, surement mais ça sauvera pas le journalisme à long terme. Vous allez penser que ça fait chevalier blanc contre le reste du monde. C’est peut être ca mais je m’en fous.

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