Podcasts : les fictions françaises de ma semaine

              Dans ma vraie vie de tous les jours, je pratique un métier manuel. Et comme tout bon artisan qui se respecte, je passe mes journées avec la radio allumée. M’étant lassée des directs de France inter d’abord, puis de France culture ensuite (il y a trop de pub sur les autres radios, ça rend fou), je suis passée aux podcasts. Beaucoup de podcasts (je travaille huit heures par jours quand même).

Passage à l’acte

              Une plongée mordante dans une famille franchement peu recommandable, qui s’écharpent après la mort (accidentelle ?) du patriarche. Le tout conté par un narrateur qui semble se délecter du spectacle. C’est drôle. Les personnages sont caricaturaux et fort pathétiques. Le podcast parfait pour se rassurer sur l’état de sa propre famille.

fictions françaises passage à l'acte

Doulange

              Là, ça va moins rigoler. Le concept est éculé dans le monde du podcast de thriller, mais le coup des cassettes retrouvées après la disparition de quelqu’un, bah ça marche. Du coup, une jeune fille enquête sur la mort de sa mère. Elle travaillait dans une centrale nucléaire et surprise, elle est morte d’un cancer. Y-aurait-il baleine sous gravillon ? Suspense. C’est belge. La tension au fil des épisodes fonctionne bien. Et l’histoire est tragique à souhait.

fictions françaises, doulange

L’employé

              Ici, on sent qu’il y a de la thune. De mon avis qu’il est personnel et qu’il n’engage que moi, cela fait partie du haut du panier de la fiction française. Qui est très riche qu’on se le dise. Et ça fait plaisir. Voili voilou. Donc. La France est devenue un état totalitaire et ce n’est pas beau à voir. On est dans une salle d’interrogatoire et le monsieur qui pose les questions, il est pas content. Du tout. Alors, il va les cuisiner tous ces « délinquants ». C’est bien écrit, bien joué. Ça fait peur aussi, un peu. L’émotion est là. Un grand cru. Je vous le conseille en priorité. En plus c’est court (bingé en une matinée pour ma part), ce serait bête de passer à côté.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *