Rétro Gaming : Caesar III

Caesar III est un jeu de simulation de gestion d’une ville romaine, sorti en 1998 par le studio Impression Game et publié par Sierra On-line. Je n’avais que trois ans à cette époque et tout comme la coupe du monde de football, je m’en tapais l’oreille avec une babouche. Qu’on est bête quand on a trois ans, c’est terrible.

C’est bien plus tard évidement que ma mère acquerra un magnifique ordinateur Packard Bell, Windows 98 ! Et que, pour une raison que j’ignore, elle fut également en possession d’un CD-ROM du jeu dont on parle ici. Elle y joua un peu, sans grande fougue, après tout elle avait acheté un PC pour la reprise de ces études et c’était un outil de travail « uniquement » (c’est ça, maman). C’est donc durant un été ordinaire que, lassée d’Adibou, je me plongeais dans Caesar III. Mon premier vrai jeu et surtout ma première claque vidéoludique (et oui, les jeux de gestions sont des vrais jeux, même les Sims !).

Je ne suis certainement pas objective mais malgré une interface un peu datée, je trouve le graphisme du jeu encore très beau, très soigné. Il est en 3D isométrique, et animé par une IA très bien pensée pour l’époque. Tout ça pour dire que si le jeu à évidemment vieilli, il a été suffisamment travaillé pour être encore aujourd’hui parfaitement lisible. En ce qui concerne l’histoire (y en a une), vous êtes un gouverneur romain à qui Rome confie des missions de plus en plus difficiles, vous vous en doutez. Chaque nouvelle mission va débloquer de nouveaux bâtiments, aux fonctionnalités différentes, ou proposer des matières premières et des ateliers qui vous permettrons de gagner de l’argent grâce au commerce (l’argent c’est important). Vous pourrez aussi choisir les missions plus dangereuses, centrées sur la guerre (moins ma tasse de thé, mais c’est sympa aussi). Cependant, le vrai défi de Caesar III, c’est sans conteste votre capacité à prévoir les besoins de vos citoyens pour organiser la ville dans ce sens (un vrai casse-tête). Si une partie vous est expliquée dans le jeu, il vous faudra aussi beaucoup observer l’évolutions des maisons et les déplacements des gens pour devenir efficace au fur et à mesure que vous construisez votre ville. Les intrications sont subtiles et il vous faudra user de beaucoup de plazza et jardins (partout…) pour rendre tout le monde heureux. Ah oui, et les dieux sont hyper relous, le chômage et les taxes font fuirent les gens, et les loups vous bouffent (vous me remercierais plus tard).

Caesar III

En conclusion, j’adore ce jeu. A chaque fois que je me suis acheté un nouveau PC (genre 2 fois), j’ai installé Caesar III dessus. Encore aujourd’hui j’y joue, raison pour laquelle je vous en parle. Vous pouvez maintenant le télécharger gratuitement et légalement depuis 2019 sur https://www.abandonware-france.org/ltf_abandon/ltf_jeu.php?id=1612&fic=liens (et c’est carrément cool, parce qu’avant je ne le téléchargeais pas du tout illégalement…) Le vrai gros problème de ce jeu est le même que tous les jeux de gestion, vous allez faire une petite partie pour occuper votre après-midi quand soudainement, il est trois heures du matin. A ceux qui n’y ont pas joué depuis une éternité et à ceux qui ne connaisse pas, arrêtez tout, c’est le jeu de votre été, comme c’est le mien depuis 20 ans.

2 commentaires

  • Warsattack
    Warsattack

    Bonjour,

    Dans le cadre d’un mémoire de recherche, je recherche des informations sur la conception des jeux vidéo d’Impressions Games, notamment Caesar III, Le Maître de l’Olympe : Zeus, et son adon Le Maître de l’Atlantide : Poséidon.

    Avez-vous connaissance si la société a fait appel à des historiens ou des fans d’histoire pour développer leur jeu.

    De mêmes, avez vous connaissances des ventes de ces jeux en Europe ?

    Vous pouvez me contacter pour me répondre à mon adresse : clement.nguyen@etud.u-picardie.fr

    Cordialement

    Répondre
    • Charles Chinasky
      Charles Chinasky

      Je suis désolé, on a pas ces infos la

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *