Saez et la Malédiction Slave.

Il faut écouter le dernier album de Damien Saez, « Telegram from a room »,un acte militant.
Cet album, c’est une histoire de l’Ukraine racontée par celui qui est devenu aujourd’hui une sorte de légende artistique dans notre hexagone.
Absent des médias depuis 10 ans, Saez, dans son habit de poète discoureur, chanteur engagé, reporter, pamphlétaire nous parle du conflit ukrainien, de ses citoyens, victimes de la folie tyrannique de Poutine.

Composé de 5 titres, Ievguenia, Telegram, du nom de l’appli via laquelle il échange avec une citoyenne ukrainienne, Dans les métros, L’enfant des guerres et La beauté du cœur, cet album est d’abord beau. Beau parce que poétiquement bien fait, adroit et sans excès.



Mélancolique à souhait, sobre musicalement, poignant et suffisamment indigné, il pose à travers ses chansons un miroir cru du drame en cours aux frontières de l’Europe, de « la Malédiction Slave », comme il le dit, devant nos contradictions, nos réalités dérisoires et toutes relatives.
Les Ferrat, Ferré et autres Reggiani ne renieraient pas son propos et c’est bien là, que se situe la singularité de cet album et de son interprète, qui d’autre que lui aujourd’hui a les capacités, la crédibilité nécessaires pour porter haut des manifestes de cette ampleur ?
En tous cas, il est là et profitons-en.

Damien Saez

A vous.
« Il n’est pas de plus grand courage qu’être gentil ».

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