SOLIDAYS 2019 – Free Your Mind

Jour 1 – 17H34, Coup de départ

Petite arrivée sur la pelouse de l’hippodrome de Longchamp déjà bien remplie de festivaliers. Une file d’attente déjà conséquente nous accueille devant le mythique point photo qui cette année est couvert de roses et autres fleurs en tous genres. Un peu plus bas, les gens se ruent sur les stands partenaires pour gagner un pot de crème pour le corps, un masque de Sam ou encore se faire pailleter la tête. Malgré notre accoutrement plus sobre que notre entourage, le coup de départ est lancé.

Après un passage rapide pour attraper une bière (à 8€ hors consigne, tout de même), on se met en marche pour aller voir Papooz sous le petit Dôme. Malgré les déconvenues du lieu l’année dernière (où il nous avait été impossible ne serait-ce que d’entrevoir les chanteurs de Thérapie Taxi), la récidive aura été une bonne idée. Moi qui ne connaissais pas le groupe, j’ai été plus que conquise par cette machine musicale à remonter le temps. Une pop folk un peu british, très années 80. Bref,  j’ai déjà synchronisé tout ça sur mon Spotify et j’écoute en boucle.  La fin arrive, doublée de la faim, on se pose donc au foodtruck le plus proche pour choper un bon burger-frites qu’on ira manger avec le set d’Ofenbach en fond. C’est donc le ventre plein et de bonne humeur qu’on va s’envoyer -sur la lune – avec Voyou. La petite tente intimiste colle parfaitement à l’ambiance électro, on se met juste à danser partout comme une teen de 15 ans, seule dans sa chambre. Un peu ridicule mais super satisfaisant.

Le concert fini, un pote me guide au chapiteau justement nommé « César Circus » pour aller écouter  un mec qui lui doit être descendue de la lune. Son nom est Adam Naas, une sorte de mix de looks entre Prince et Mickael Jackson, des petits pas de danses et une voix de malade. C’est à la fois chill et entraînant, un moment de grâce pour les oreilles. Je reste donc là à me balancer d’un pied à l’autre jusqu’à la fin de sa reprise parfaite de « My way ». <3

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21H46 – KNOCK KNOCK ? WHO’S THAT ?

22H approchant, on se rue vers l’un des concerts les plus attendus de la soirée : LOMEPAL. Arrivée  face à la grande scène, une marée humaine se dresse devant nous. On se faufile tant bien que mal parmi les (autres) fans hystériques jusqu’à un spot dispo, histoire de pas mourir écrasés en cas de cohue ou de crise de larmes.  Dès les premières notes, la foule est accrochée, le groupe à côté de moi hurle même plus fort que les enceintes. Les chansons s’enchainent, le soleil se couche, l’ambiance monte, jusqu’au moment. Ce moment. CE MOMENT. ORELSAN. DE-BARQUE. Je me transforme alors en l’une de ces filles hystérique (déso), j’ai des frissons et me mets à crier et chanter tout ce que je peux. Tant pis si je suis aphone le lendemain, ça en aura largement valu la peine.

Arrivée à la fin de concert, j’ai la gorge sèche, on récupère tout notre groupe éparpillé (ce qui, vous en conviendrez, pourrait largement être une épreuve olympique) et on se dirige vers le Beer Factory pour se désaltérer. Malheureusement il nous faudra près d’1 heure pour récupérer nos 6 pintes, nous obligeant à skiper le set de The Blaze.

23H58 – MAKE SOME NOIIIIIIIISE

C’est donc en rush que nous revenons sur la pelouse principale pour voir la tête d’affiche de la journée : le grand, l’unique, le beau MACKLEMORE. Ok, niveau objectivité je repasserais, mais qu’importe. C’est un vrai show « a américaine » (à prononcer avec l’accent du Texas svp) qui nous est servi : des costumes, des danseurs, du feu et des messages d’amour autour de la musique. Bien loin de notre French Touch(à encore une fois prononcer avec un bel accent), la mayonnaise prend quand même. Tout le monde danse, tout le monde chante, le monde est beau. Macklemore nous sort ses plus belles phrases de lover, genre que Paris c’est The best city in the world, et que après le concert il ira bouffer des croissants, et nous, on fait tous semblant d’y croire pour lui faire plaisir.

A 1H44, on décide de reprendre une dernière bière pour la route, quand on aperçoit un mec bourré escalader littéralement le César Circus et fuir l’agent de sécurité pendant 10 bonnes minutes. Ce jeu du chat et de la souris nous indique que la nuit est bien tombée et qu’il ne nous reste plus qu’à aller chiller devant les booms boom de notre flutiste russe favori, aka Vladimir Cauchemar. Malheureusement, surement bien trop sobres, le truc ne prend pas, j’ai mal partout, on se décide donc à aller dormir quelques heures.

JOUR 2 –  17H15, Le mot du jour sera SO-BRI-E-TE (mais pas alcoolique)

Bien décidés à mieux se fondre dans la masse que la veille, nous décidons d‘adopter le look festival qui semble être la base : couronnes de fleurs, maquillage guerrier et bien entendu DES PAILLETTTEEEEEES. Faites que ça brille Capitaine, on en a bien besoin.

Le rituel de la veille recommence, on chope des bières (rapidement) et on va se caler tranquille au concert de Youssoupha. L’ambiance est bonne, on s’amuse bien dans ce rap un peu (beaucoup) lover. (emoji pouce en l’air) Après un peu de flottement, une autrebière et un autreburger enfilés, on va se poser devant la fin du concert de John Butler Trio. Le son est bon, on se met au fond pour chiller un peu (ET BON OK J’AVOUE, m’assoir un peu). Il fait plutôt beau, la bière est bonne et la musique aussi. Un petit moment parfait.

On me dit ensuite qu’il faut qu’on aille voir Dadju un peu plus loin. Arrivée là-bas, mon scepticisme se transforme progressivement en un gros MOUAIS. Les gens en front raw ont l’air apprécier, mais dans le fond c’est une tout autre histoire. On se regarde tous et après quelques morceaux, on se décide à retraverser les pelouses et d’aller écouter Minuit. ET DIEU QU’ON A EU RAISON. Tout le monde profite, face à cette petite tente et c’est franchement plus agréable que la non-ambiance de la grande scène.

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21H53 – Du bon et du moins bon

Il fait maintenant nuit, il est donc l’heure d’aller danser sur les cuivres survoltés de Parov Stelar. Une heure de pur show, de musiciens de talents et de voix de fou. Par contre, une grosse partie de la foule se barre à mi-concert pour être bien placé pour le concert suivant, qui n’est autre que celui de Thérapie Taxi.

Face au fiasco de l’année dernière (cf JOUR 1), on espère à fond un truc de fou pour rattraper tout ça. On arrive à se choper un place pas degueu, malgré le fait d’être tous compressés. Les premières notes retentissent, et là, bah c’est nul. On entend genre quasi rien. La foule hurle de monter le son, ce qui ne sera fait qu’après 20 minutes de concert. Bien dommage que des problèmes techniques viennent gâcher la bonne énergie du groupe. Malgré tout, c’est toujours avec plaisir qu’on écoute ces chansons sur lesquelles on peut chanter à plein poumons. Et ça, pendant une bonne heure. Ensuite on a trainé nos carcasses jusqu’à la scène principale pour se défouler sur Die Antwoord. Mais comme la veille avec le set de Vladimir Cauchemar, ça ne fonctionne pas, du moins pour moi. Mais le reste de la foule saute de partout donc c’est plutôt une réussite.

En conclusion :

Cette année encore, les Solidays nous ont fait danser, chanter, crier (un peu) et boire (beaucoup). Du soleil, une programmation de ouf et de la biere : la recette fonctionne toujours aussi bien. Tout ça grâce à un travail d’orga incroyables, des assos et des bénévoles au top. Les Solidays, je vous dis donc : MERCI, DES BISOUS ET A L’ANNEE PROCHAINE !

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