The Eddy : La B.O. est-elle mieux que la série ?

La série de Netflix est passée comme un rêve.

Je l’aime bien, Eddy. Quand je le rencontre au détour d’un verre, il me raconte ses galères : son club qui risque de fermer, son patron Elliot au bout du rouleau. Mais ce qui le botte vraiment, c’est la musique évidemment : le riff, la mélodie qui peut te sauver la vie.

Tant que la musique est bonne

Les musiciens parlent français, croate, anglais, arabe et deviennent à tour de rôle les héros de chaque épisode. A mi-saison, je suis sous le charme, invité à deux noces d’enfer : l’une plutôt glacée où le band met à l’épreuve sa capacité à improviser (avec notamment une reprise inattendue de Mika), et l’autre chaleureuse dans la mairie du 12e, là même où je suis passé devant Monsieur le Maire. Épouse-moi, Eddy.

Not quite my tempo

Hélas, l’intrigue se dilue dans une enquête policière pas trépidante. Elliot doit gérer sa fille adolescente élevée entre deux continents. Fallait-il lui ajouter dès le début le trauma d’un fils disparu ? Tu aurais pu resserrer tout ça, Eddy : sur un long-métrage pourquoi pas, en gardant la patine argentique des deux premiers épisodes tournés par Damien Chazelle.
Je garde les balades dans un Paris déconfiné, à chanter à tue-tête avec Maja (craquante Joanna Kulig) et Randy (de son vrai nom, Randy Kerber, pianiste prolifique pour le cinéma. Les notes de piano au début de Forrest Gump : c’est lui)

C’est ça que tu me dis, Eddy : il n’y a pas que le jazz dans la vie, et peu importe le son, tant qu’on retrouve le rythme. Qu’on ait perdu un ami, un amour ou un parent, on est tous des musiciens dans le même groupe.

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