Le truc génial avec le web (il y a une différence entre le web et internet, petite buse) c’est que cela permet de retrouver dans les archives des radios des pépites musicales. Genre, l’ami valentin retrouve ce mix de 1996 de The fugees. Ce mix n’a, à l’époque, pas été écouté en live via le web, mis sur soundcloud, youtube et en podcast. Juste une fois puis surement deux ou trois rediffusions mais c’est tout. Tu imagines ? A l’époque, The fugees sortait The score, il n’était pas connu et d’ailleurs le hip hop était à peine connu. Enfin, il était à peine connu de moi, puisque j’avais 14 ans. Et je ne crois pas dire de connerie en disant qu’à l’époque le hip hop était émergent puisque nos amis de NTM sortait à peine « Paris sous les bombes » ( Que les puristes du hip hop me pardonnent).
D’ailleurs ca me fait penser (mes 14 ans) à ce combat des fans de One Direction contre The Who et surtout des fans de One Direction. Je vous la fais courte : Une intro d’une chanson de One direction ressemble beaucoup à “Baba O’Riley”. Il y a eu une rumeur de plainte par le groupe, puis des commentaires puis une déferlante comme le web sait les créer. Les commentaires sont d’ailleurs assez drôle et pourtant. Je me suis posé des questions : « Est ce qu’à 11 ou douze ans je connaissais The who ? », « Est ce qu’à douze ans je n’aurais pas pris parti pour mon groupe favori aussi en balançant ? » La réponse est non et oui. On défend nos idoles, puis on les brûle, on se les fabrique, on se cultive. C’est un putain de cycle.
Le seul intérêt de cette histoire est pédagogique : c’est que quelques jeunes ont surement eu la curiosité de chercher qui étaient The who et ont découvert le groupe. On peut aussi évoquer l’initiative intelligente du community manager de ouifm qui a patiemment invité les jeunes fan de One Direction sur twitter à lire une bio ou à écouter the who.
J’en reviens à The fugees. Ci dessous tu trouveras 30 minutes d’impro hip hop, a capella, la douce voix de lauryn hill, les samples de The score. C’est vraiment à la crème. Et j’ai encore fait une digression pour parler d’un truc qui a rien à voir. Désolé
