Depuis que le début des vacances des autres a commencé et que les voisins sont aux abonnés absents, je me retrouve coincé dans mon chez moi avec pour seule compagnie une potite paire d’enceintes actives. Ne commence pas à me plaindre, en vrai, c’est cool de faire ronronner ces trucs sans soucis de limite. Pareil pour l’ampli de la basse et celui de la guitare. Ça envoie du bois sans la moindre modération. 22h et 0 tapage nocturne. Aucun contrôle du potard de volume pour un bonheur total, une extase partagée avec un félin à 4 pattes et une jouissance de faire vibrer les stores dans le plus grands des calmes.
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Ça c’était l’intro de l’article. Un petit côté skyblog pour faire passer le côté putaclique de titre. Oui, Tove Styrke est suédoise. Oui, donc elle vient du pays d’Ikea. Et ouai. La comparaison était toute trouvée. Après, je peux le justifier en expliquant pourquoi cette franchise qui sponsorise nos samedis s’appelle ainsi, mais en vrai… on s’en balek frr.
Du coup, Tove Styrke. Jeune tête blonde (et un cliché pour la 3, un !) originaire des pays du nord est du genre discrète dans nos contrées réchauffées (et le supplément). Pourtant la jeune demoiselle est du genre suivie une fois qu’on tire direction le grand nord. Elle en est loin d’être à son coup d’essai avec déjà 3 albums et des clips à foison. Pour le coup, la pépite du jour est millésimée 2018, mais qui s’en fout encore. C’est le temps que son album Sway aura mis à arriver chez bibi. En vrai, le son est tellement dosé que je ne me voyais pas passer à côté de la possibilité de vous le proposer.
Mistakes donc, est un des titres de l’album Sway sorti en 2018. C’est un hymne à la production pop putain de soignée qui inonde les grands ondes et les playlists des services de streaming. Ce morceau a, mine de rien, cette puissance à nous faire secouer la tête. Avec un certain Elof Loelv (oui, c’est son nom et pas un meuble IKEA) à la prod, on était en droit de s’attendre à ça. Le mec a quand même bossé avec Rihanna et Katy Perry.
Quoi ? Mais AOW fait dans le truc commercial… C’est quoi c’te bullshit?!
Alors, cher lecteur, redescends tout de suite. C’est certes « commercial », mais faut savoir faire des compromis de temps en temps. Avec Dame Styrke, j’ai pas pu faire autrement. Elle fait partie de cette vague d’artistes pop qui font danser les foules ces derniers temps avec, très récemment, une certaine Dua Lipa (que j’aime aussi tant les prods sont folles). La jeune suédoise a su me convaincre avec ce son et cette putain de prod et tous les petits détails qui rendent ce morceau d’une richesse étonnante.
Alors quand on ajoute à ça un clip signé Joanna Nordahl qui a bossé avec The XX, Four Tet et d’autres jolis noms, j’estime être en droit de faire du commercial ce matin sur AOW. Nah ! Bois ton café (et le renverse pas sur ton laptop) et râle pas. En plus de ça, le clip joue dans la sensualité et, ça, c’est idéal au réveil.
Pose ta haine du commercial et laisse toi rêver un peu à des amourettes dignes d’un final de Newport Beach mon saligaud.
Bisous avec les pieds.