Vancouver Sleep Clinic, la juste note

Vancouver Sleep Clinic

Derrière ce long pseudonyme se cachent deux titres prometteurs. Derrière ces deux titres se cache un certain Tim Bettinson. Et ce qu’il y a derrière Tim ne vous regarde pas car le jeune homme n’a encore que 17 ans.

Vancouver Sleep Clinic a tapé dans l’oeil du monde indie il y a quelques mois grâce à ses deux premières chansons : Vapour et Collapse. Ce qui frappe en premier c’est cette voix, habitée, aiguë, qui tient longuement la juste note, qui nous tient en haleine, bref qui tient quoi.

Ensuite, les mélodies sont acoustiques, un beat électronique accompagne le tout. Le travail est millimétré : les percussions sont variées, les bridges apportent toujours un plus, une envie de recommencer encore et encore.

Bon Iver me direz-vous. Le froid se faisant de plus en plus sentir, je vous répondrai merci. Mais attention, Bettinson ne copie pas, il s’inspire. Le labeur est impressionnant pour quelqu’un de son âge. Plusieurs couches mélodiques se superposent parfaitement, dans le but de créer une expérience musicale unique. Comme d’habitude, dépressifs s’abstenir.

Un premier EP est en préparation, et Vancouver Sleep Clinic fera d’ores et déjà la première partie de London Grammar pour plusieurs dates qui affichent complet en Australie, ainsi qu’en Amérique du Nord.

Merci à Tim d’avoir accepté de répondre à mes questions.

 – Bonjour Tim. Présente toi : quel âge as-tu, d’où viens-tu et pourquoi ce pseudonyme ‘Vancouver Sleep Clinic ?

(Tim Bettinson) – J’ai 17 ans, je viens de Brisbane en Australie. Concernant mon nom de scène, je voulais que ce projet ait un côté expérimental, j’ai trouvé que ces mots s’accordaient parfaitement bien. Je pense que la musique de Vancouver Sleep Clinic provoque la rêverie et le calme chez les gens, et puis Vancouver est un endroit magnifique.

– Comment as-tu l’habitude de travailler pour écrire une chanson ?

– En général mes chansons peuvent venir d’un peu partout. Je veux dire que, la plupart du temps, j’ai des idées qui me viennent, de paroles ou de mélodies, un peu n’importe quand : je prends juste des notes sur ces bases. Ensuite, dans ma chambre, je passe des nuits à tout regrouper pour créer des sortes de démos de toutes mes idées. Je n’ai plus qu’à amener ces démos en studio, où Shaun, mon producteur, et moi travaillons ensemble sur le perfectionnement des sons, et enfin sur la chanson.

– Utilises-tu beaucoup d’effets pour modifier ta voix ?

– Pas tellement. Nous nous servons surtout d’effet de réverbération, voir de Delay (pour rendre le son plus chaud, donner une ambiance).

– Une majorité de personnes s’accordent à dire que ton son ressemble à celui du projet Bon Iver. Justin Vernon est-il une inspiration pour toi ?

– Justin Vernon est un auteur ainsi qu’un chanteur incroyable, il est sans nul doute une inspiration pour ma musique. Mais en parlant de ça, j’ai puisé beaucoup d’inspirations dans des styles musicaux très différents les uns des autres. Je comprends d’où viennent les comparaisons avec Bon Iver, mais quand les gens commenceront vraiment à écouter mon style, les structures instrumentales ainsi que la complexité des chansons, ils y trouveront les éléments d’un son propre à Vancouver Sleep Clinic.

– Quels artistes as-tu l’habitude d’écouter ?

J’écoute beaucoup de choses différentes. En ce moment j’aime particulièrement London Grammar, The xx, FKA Twigs, Volcano Choir, Ry X, James Vincent McMorrow, Bat for Lashes ou encore Daughter pour ne citer qu’eux. Mais si je ne devais choisir qu’un groupe, ce serait sans hésitation Sigur Ros.

https://soundcloud.com/vancouversleepclinic/collapse

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