Destination Unknown, le deuxième album de Watertank est sobre. Noir et blanc, silhouette marchant le long des rails. Très peinture réaliste américaine. Le skeud est sorti le 29 juin, tu peux y aller, c’est du bon son. Quelque chose qui ressemble à plein de trucs qu’on a déjà entendus, mais qui en fait une bonne synthèse.
Watertank, c’est cinq garçons de Nantes, le chant à un petit quelque chose de Jane’s Addiction (dans les intonations. Par exemple sur Contralis. J’ai écouté, j’ai mis Beeing Caught Steeling pour comparer, ça matche. Maintenant j’arrive plus à dissocier les deux. Alors que la chanson des nantais n’a rien à voir). C’est toujours chaud les comparaisons, et généralement j’évite, mais là ça m’a marqué. Mais que sur cette chanson. La suivante, DCVR avec son gros riff autoroute m’a propulsé dans un autre univers et la suivante, avec son intro electro m’a encore envoyé ailleurs. Et c’est bien ça, cette capacité à pas rester enfermé dans une case, à oser des trucs. Alors attention, on tombe pas non plus des nues, le disque reste dans un univers rock / rock alternatif / noise rock, mais il propose des choses différentes à chaque morceau et pas la déclinaison d’une idée sur dix pistes.
Le groupe se présente aussi comme post-hardcore, là je cherche encore. Mais ce qui est drôle c’est ces médias qui confondent encore hardcore et post hardcore, comme Noisey (la section musique de Vice, donc pas des quiches) qui les présente comme un groupe de hardcore. C’est pas aussi naze que le Parisien qui confond hardcore et hardrock, mais mon petit doigt me dit que les gars de Noisey se sont pas trop cassé la nenette pour boucler leur billet et on fait un ctrl-c/ctrl-v du dossier de presse. Mais bon, les étiquettes hein. Ce qui compte c’est que tu écoutes, ça te plait tu continues, ça te plait pas, tu passes à autre chose, moi je ne suis qu’un passeur.
Pas de site internet (c’est de plus en plus rare les groupes qui proposent un bon site dédié), une page facebook: la page facebook de Watertank
