Santigold – Master of My Make-Believe/MAJ

Cette chronique, elle est devenue tellement énorme dans ma tête que je la laisse officiellement traîner depuis le 16 MAI. Enfin voilà depuis plusieurs semaines, le nouvel album de Santigold est sorti. Fort longtemps après le premier, et des fois je me demande si c’est pas trop longtemps. Je piétinais comme un enfant hystérique dans ma tête en réécoutant le premier, son potentiel de fou, son efficacité de dingue. Et depuis je suis passé au deuxième… Master of My Make-Believe. Mein Got quel titre intrigateur !
Alors en vrai je vais pas dire que j’ai été déçu, ce serait faux. Les sons sont lourds, efficaces, beaux, travaillés, originaux. On est toujours dans la veine exploré avec brio dans le premier, la voix toujours aussi puissante. Le single et second titre de l’album, Disparate Youth, est vraiment bon, mais il y a quelque chose qui me laisse un peu froide. Je pense simplement, et je dois pas être la seule, qu’on espérait quelque chose d’un peu plus dingue, fou, déjanté, exubérant, et là on est juste un tout petit trop dans le rang.
On est dans le champ musical du M.I.A/Diplo, d’un son électronique à cheval sur tous les genres, mais qui devient depuis un moment un son à part entière. En attendant chaque morceau est carrément chiadé, peaufiné, riche, mais le succès et sans doute la recherche du grand public apporte cette petite touche smoothie qui a tendance à m’agacer les petits nerfs. La plupart des refrains me sont quand même très bien rentré dans la tête. Freak Like Me est un bon exemple, parce que c’est un très bon morceau vachement bien fichu mais malheureusement tellement dans l’air du temps… Gros bémol sur Fame, malgré son effet clairement booty-shake-ma-soeur, qui se laisse voguer carrément trop dans le M.I.A (Et puis « we don’t want the fame… » je sais pas si j’y crois).
Je me permets de trouver The Riot’s Gone assez chiante et The Keepers… comment dire… j’ai pas tout saisis mais la popette cain-ri cheveux aux vents n’emporte pas dans son point levé ma bite en l’air. Par contre Pirate in the Water dans sa vibe plutôt reggae-dub éveille un peu plus de surprise et du coup d’intérêt. Look at These Hoes m’a aussi pas mal intrigué, même si c’est pas la révolution j’apprécie cette vibrance positive, tout comme Big Mouth dont j’aime énormément le foutoir et la multitude des niveaux de profondeur sonore.
Et puis il y a ce léger parti prit qui glisse un peu partout dans l’album d’une influence afro dans les sons rythmiques que je trouve NICE. Il va falloir que je passe à la phase écoute-au-casque-répétée, à mon avis on doit y trouver des tonnes de sons et de finesse pas toujours perceptible sur enceintes.
Après je voudrais pas vous faire croire que je vous déconseille cet album qui mérite largement d’être moulte fois écouté, tellement plus que bien des merdasses qui traîne sur le marché musical actuel.

//MAJ : Après plusieurs mois d’écoute, notamment dans mon lecteur de MP3, cet album est une grosse TUERIE, une espèce de chose merveilleuse à écouter en voiture, en vélo, en bateau, en charrue à boeufs, partout, n’importe quand. Y’a une putain d’énergie positive dans cette musique et en fait beaucoup de justesse dans le ton. Ce que je prenais pour de la prétention, c’est en fait une proposition artistique fraîche, nouvelle. Ca y est j’attends déjà le prochain…

Voici le lien de Big Mouth que j’aime vraiment avec mon <3, le clip est dingo avec des petits monstres, des cactus et des ordinateurs :

et le lien de Disparate Youth

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *