Éthylyrics – Another Bukowski in the whisky

Se frotter au maître, bouteille à la main et Remington chargée, c’est sans risque mais c’est flippant. Même pas peur, que j’dis. ‘Rade un peu.

Oui alors, calmons-nous un instant et regardons de plus près ce dont il est question.
Car après tout, ne serions-nous pas en train de poser un concept… genre Les Recettes Pompettes appliquées aux Lettres 3.0…

Très simplement, il s’agit d’écrire sous l’emprise du degré.
Voilà, c’est pas plus con. Y’a pas détailler des plombes : on picole / on écrit.

Haha.

Et on laisse la gueule de bois au CM, qui de toutes façons ne tient pas la distance quand il s’agit de fleurer la tourbe du whisky ET de noircir la page.

Donc trêve de préambules, envoyez les rations.

Et santé !

L’amende honorable

Un soir de vent faible,
J’avais l’air affable,
Parce que je devais faire
Amende honorable.

Sans élan, tel inerte
Délaissé, même à perte,
Parce que j’avais,
Bon sang c’est dur,
Fait du mal pour sûr,
Parce que j’étais,
En un seul mot,
Poivrot.

Sans raison, je me prête
Des motifs à ma perte
Parce que j’ai,
Bon sang c’est dur,
Toujours une fiole au sûr,
Oui je suis,
Mal de deux maux,
Menteur et poivrot.

Sans aveux, sans inquiète,
Sans aucun but à ma quête,
Parce que j’en,
Bon sang de foire,
Connais des dictons pour boire,
Et je cause,
Tel un poivrot,
Bien des maux.

Alors sans honneur ni trompette,
Délaissé dans ma cuvette,
Parce que j’y,
Bon sang d’canard,
Passe du temps dans les bars,
Je bois donc je gis,
Ci mon champ de biture
Je bois comme un tro,
Je titititube,
Voici ma tribune, mon edito
Je suis un poivrot.

whisky

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