La musique de The One Armed Man est difficile à définir. Elle ne se laisse capturer par aucune catégorie, préférant errer, libre et exaltée, entre différents styles, caresser la folk, embrasser le bluegrass, ou dompter le rock’n’roll.
Paper Bird, leur nouvel album, est un diamant de rock brut, énigmatique, psychédélique, s’inspirant du rock stoner des seventies. Leur musique est puissante, dynamique, tantôt sexy et enjouée comme dans Ectasy, tantôt langoureuse, inquiétante, à l’image du parfait Love is a lonely road.
Chaque chanson de cet album te capture, dans la félicité d’un soleil printanier ou l’inquiétude d’une brume glaciale.
Parce que c’est ça, The One Armed Man, une musique émotionnelle, c’est là que réside toute leur force. Ce groupe, tu en tombes amoureux à chaque note, dans un coup de foudre tendre et violent, franc et mystérieux, fougueux et maîtrisé, toujours génial. Et intense.
Paper Bird est un concept album : plus qu’un CD, c’est une histoire, un roman. Celui d’un homme qui se réveille, amnésique, à côté des cadavres d’une femme et d’une fille. Il cherche à comprendre ce qu’il s’est passé en partant en quête du meurtrier qui laisse derrière lui comme unique indice un oiseau noir en papier.
C’est cette idée originale qui donne à l’album son unité, mais aussi sa diversité. Les chansons reflètent les battements de cœur du personnage, toutes ses émotions, de l’angoisse à l’espoir, de l’amour à la peur.
Cette quête de mémoire est d’ailleurs résumée dans un clip gris, froid, mais lumineux, réalisé par Gauthier Humbert.
Paper Bird, cet album puissant et épuré, c’est mon ticket vers l’extase.
Tu peux les retrouver sur Facbook.