Il y a trop longtemps, dans le milieu des années 80, Spielberg au travers de sa société Amblin accompagné de ses comparses de toujours Kathleen Kennedy et Franck Marshall se lançaient dans la conception d’une série TV anthologique (dans tout les sens du terme) ayant pour thème le fantastique et la Science Fiction. Habille mélange entre la Fabuleuse Twilight Zone et les fantaisies Spielbergiennes de l’époque Histoires Fantastique marqua de son sceau la télévision des années 80 alors loin d’être au niveau qualitatif de maintenant en matière de série TV.
Ah il est loin le temps benni de mon enfance bercée par Tonton Spielberg, ses enfants à Bicyclettes et ses créatures merveilleuses venues d’un autre monde. Elle est loin cette époque où insouciant, je passais mes journées à arpenter les vidéoclubs à la recherche des pépites qui égaieraient mes après midis solitaires (peu d’années plus tard je découvrais d’autres moyens de remplir mes après midis solitaires et de façon bien moins innocentes, ce qui fit la joie des entreprises Lotus et Kleenex). Oui je sais vous vous dites sans doute le Waw il commence a nous les briser sec avec ses conneries passéistes et ses rêves fanés d’enfants. Mais le fait est là… Gozer, le Grand Voyageur va revenir quand il aura préconçu sa forme. Pendant la Rectification du Vuldronaï le Grand Voyageur est venu sous la forme d’un Torg. Puis pendant la troisième Réconciliation des derniers fervents du Meketrex, on a choisi pour lui une nouvelle forme, celle d’un Sloar géant. Bien des Shubs et des Zouls furent calcinés dans les profondeurs de l’énorme Sloar, en vérité, je vous le dis !
Oh putain là ça ne vas plus du tout… Satanées 80’s…
Donc je reviens à ce sujet afin de vous faire découvrir ou redécouvrir ce trésor du tube cathodique que fut Histoires Fantastiques. En deux saisons s’étalant sur 45 épisodes diffusés entre 1985 et 1987 Spielberg et consorts nous concoctèrent une merveilleuse série fantastique comme on n’en fait plus. Enfin on en fait encore, mais de nos jours nos séries si qualitatives qu’elles soient sont souvent teintées d’un certain cynisme. Et comme vous le savez le credo de SS (Steven Spielberg, dingue comme initiale pour un homme qui a pondu l’un des plus beaux films sur l’holocauste et les ascenseurs) était avant de traiter de sujet disons le bien moins folichons comme le subliminablement évoqué au dessus la Liste de Schindler, de faire rêver. Oui car Tonton Spielberg qui a une importance toute particulière dans ma vie (J’ai vu E.T plus de 127 fois, tout s’explique à présent) n’a eu de cesse de faire rêver toute une génération avec ses productions à qui le cinéma et la télé rendent de plus en plus hommages ces derniers temps au travers de séries comme Strangers Things par exemple.
Si la série n’eut pas le succès escompté lors de sa diffusion initiale, elle se tailla une réputation de série culte au fil des décennies. De plus en 1987 époque où la série n’était pas diffusée sur les chaînes de TV hexagonales, trois épisodes de la série furent sélectionnés et sortirent sur les grands écrans Français sous forme d’un film à sketch. Et quelques temps plus tard le distributeur CIC vidéo sorti régulièrement trois sketches par mois. Pour ma part je me souviens avec quelle délice je me ruais dans mon vidéoclub afin de découvrir ces histoires fantastiques qui à mes yeux étaient des petits bijoux de poésie et de merveilleux.
Spielberg mis au service de son bébé télévisuelle la crème des réalisateurs de l’époque Martin Scorcese, Robert Zemeckis, Joe Dante, Phil Johanou, Clint Eastwood, Brad Bird, Tobe Hooper, Tom Holland, Danny De Vito ou encore Spielberg lui même. De plus il est bon de noter que le père de la SF moderne le regretté Richard Matheson (Je suis une légende, Jusqu’au bout du rêve) signa une bonne partie des scénarios. Et autant dire que question casting la série n’était pas en reste. On pouvait y croiser pèle mêle : Charlie Sheen, Kiefer Sutherland, Kevin Costner, Harvey Keitel, Forest Whitaker, Mark Hamill, Patrick Swayze, Christopher Lloyd, John Lightgow…
Série fortement marquée par le sceau des productions Amblin que dirigeait Tonton Spielberg et qui firent rêver des générations. Magie, humour, drame, nostalgie, rédemption et des bons sentiments jamais lourdingues comme seul Spielberg savait les traiter. Si tout les épisodes ne sont pas forcement des chefs d’œuvres, les 3/4 restent fabuleux. Comment ne pas craquer sur la fabuleux épisode le Grand Truc réalisé par Joe Dante? Ne pas verser une larme sur Dorothy & Ben de Thomas Carter, ne pas frissonner devant le sublime la mascotte de Steven Spielberg? Ou éclater de rire devant le génial épisode animé Chien de salon qui marqua les débuts à la réalisation du grand Brad Bird (le géant de fer). Autant vous le dire de suite on est loin du cynisme actuel et autant dire que ça fait un bien fou.
Sorti il y a quelques temps sous la bannière des prolifiques petits gars de chez Elephant films, le coffret Histoires Fantastiques est un must have absolu pour tout fan de Spielberg et des productions Amblin. D’autant plus que Spielberg a décidé de relancer la série qui devrait être mise en chantier d’ici peu. Je ne peux donc que vous conseiller de vous ruer sur Histoires Fantastiques
Lilise
J’ai revu aujourd’hui l’épisode « la mascotte », c’est un épisode vu quand j’étais toute petite et que je souhaitais revoir mais je ne me rappelais ni du titre ni des acteurs… j’étais trop petite, je me rappelais juste de ce moment féerique à la fin avec le train atterrissage . Il m’a fallu du temps pour tout retrouver et je suis tellement contente d’avoir revu cet épisode! je retourne presque 30 ans en arrière