10 ans sans Amy (Winehouse)

10 ans déjà.

10 ans, ce sont ses noces d’étain avec les cieux. Ses noces d’éteinte en quelque sorte.

10 ans c’est aussi l’âge de ma fille, laquelle n’aura pas entendu la voix de l’ange de son vivant.

Le destin a choisi de lui faire rejoindre le club des 27. Putain, ce que je donnerais pas pour passer une soirée à leur table, là-haut… Ça aurait de la gueule un bœuf avec Hendrix, Joplin, Morrison, Cobain et Winehouse, non ? A moins qu’elle n’ait rejoint Elvis Presley et Michael Jackson sur leur ile déserte. Peu importe en fait, tant qu’elle continue d’illuminer nos vies à chaque fois que notre playlist tombe sur l’un de ses titres. C’est une étoile filante. Non, une étoile tout court d’ailleurs, car elle s’entête à briller. Sa beauté incandescente et sa voix ensorcelante restent impérissables. Toujours imitée, jamais approchée, son chant était celui du mal-être et de l’écorchée vive qu’elle n’a jamais cessé d’être. Il faut souffrir pour exceller et elle en est la preuve désincarnée.

Sa vie fut une fresque féérique flanquée de frasques et de trop nombreuses flasques. Elle l’a brûlée par tous les bouts. Pourvu que nous soyons toujours vigilants pour rallumer les braises.

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