Annoncé en mai lors d’un événement Xbox et fraîchement débarqué début décembre sur le game pass PC et console du constructeur au X, Call of the sea est le premier jeu du studio Out of blue. Jeu d’aventure dans la lignée d’un firewatch (l’héroïne ayant le casting vocal d’un personnage de celui-ci), le bébé du studio espagnol est-il un premier coup réussi dans le monde fourmillant du jeu vidéo indépendant ?
Votre aventure débute sur un bateau ou votre personnage, Norah Everhart, se prépare à débarquer sur une île mystérieuse. Vous êtes à la recherche de Harry, votre époux, parti chercher un remède à votre maladie mais porté disparu ainsi que toute son équipe depuis.
Le jeu se découpe en 6 chapitres où Norah devra déjouer de petites énigmes avant un plus grand puzzle de fin de niveau. Les situations proposées sont toujours logiques et bien imbriquées entre elles.
Côté gameplay rien de neuf à l’horizon. Notre héroïne cours (lentement), parle (beaucoup) et réagit aux diverses interactions avec les éléments du décor pour venir à bout des puzzles qui jonchent sa progression.
Dès les premières minutes l’ambiance sur cette île paradisiaque teintée de mystère hypnotise le joueur. Graphiquement nous sommes sur les standards d’un jeu d’aventure à savoir une touche artistique certaine avec des décors et des ambiances du plus bel effet. C’est joli mais ce parti pris rappel d’autres jeux du genre. Certains joueurs pourraient y voir une réédite et/ou une lassitude à retrouver cette direction artistique récurrente.
En conclusion : Nous sommes sur un jeu d’aventure qui coche toutes les cases du genre en question. La narration est maîtrisée et bien rythmée durant toute l’aventure. Le suspense des premiers chapitres laisse place petit à petit aux révélations et à la conclusion en se tenant de bout en bout. Les puzzles restent accessibles aux communs des mortels tout en restant de vrais challenges pour certain d’entre eux.
Ne vous attendez pas à une révolution du genre mais à une interprétation sobre et maîtrisée et c’est tout ce qu’on lui demande après tout.