Et si on parlait un peu de Steven Seagal?
On parle de cinéma, d’artistes, de scénario, de culture mais on oublie trop facilement qu’il existe un cinéma à base de bourres pif, de coups de boule et de coups de pied dans les couilles, et de ce côté là rien ne vaut le plus beau, le plus gros, le plus grand tous les casseurs de bras, à savoir, Steven Seagal! Grande star d’action dans les années 90, il en est réduit à tourner des DTV pourris depuis plus de dix ans. Code of Honor (quel beau titre) en fait bien évidemment parti.
Steven joue ici un justicier tendance Punisher et étale une morale facho premier degré assez flippante dans un téléfilm qui accumule toutes les tares possibles et imaginables. Photo pourrave, scénar immonde et un Steven qui ne s’emmerde même plus a venir sur le plateau étant donné qu’il n’est même pas le personnage principal puisque celui-ci est tenu par le personnage de l’enquêteur chargé de le retrouver et tenu par un certain Louis Mandylor (frère de Costas pour les connaisseurs).
Alors oui il y a toujours de la baston, des mecs qui se tirent dessus on ne sait pas trop pourquoi, mais il faut bien le dire, le temps béni des bastonneurs des années 80 est bel et bien terminé et ça fait un bon moment que les amateurs du genre s’enfile de la soupe pour bovin texans abrutis. Pourquoi est-ce que je parle de Code Of Honor, dernier film de merde de ce pauvre Seagal? Et bien parce qu’il y a encore quelques indécrottables fans qui ont certainement déjà économisé 20 euros pour son dernier navet et qu’il ferait mieux d’en faire autre chose…ou d’acheter un énorme pack de bières parce que ça passera mieux avec.