T’aimer un peu trop, penser à toi tout le temps, ne jamais t’oublier.
La douleur de l’absence, un vide sous mes pieds. Ne pas t’avoir à mes côtés, doucement sombrer dans la folie. Triste ivresse, je cherche ton odeur et ta présence dans mes rêves, comme si une vision projetée par mon subconscient pouvait changer quelque chose à ma solitude. Je cherche en moi ce petit bout de toi, loin de toute la distance qui nous sépare, j’aurais aimé t’avoir à mes côtés du premier jour jusqu’au dernier.
La nuit mon coeur s’emballe, mon coeur s’affole et tout vacille autour de moi. Je tombe dans le tourbillon de mes sentiments, à la merci de la souffrance, dans la lente agonie du manque de toi. Comme une drogue, comme une cigarette, comme le café du matin, mon essentiel est à des kilomètres.
Ne serait-ce qu’un regard, ne serait-ce qu’une caresse, j’aimerais t’avoir tout près de moi pour surmonter tous les obstacles, que le temps passe vite et que les minutes ne deviennent que des secondes. Prendre ta main, caresser tes doigts. Discuter de tout, de rien, de toi et de moi. Que jamais ne vienne l’heure de se séparer, que tu restes un peu plus près de moi, plus longtemps, plus souvent, et que ton parfum reste ancré sur ma peau, que tes lèvres ne quittent jamais les miennes.
Il est l’heure de se retrouver.