Google vs la CNIL, le droit à l’oubli mais juste en Europe

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Google a annoncé hier qu’il refusait de se plier à la demande de la CNIL, qui a mis en demeure le moteur de recherche d’étendre à tous ses sites internationaux le « droit à l’oubli « .

Alors C’est pas exactement un droit à l’oubli c’est le déréférencement de propos diffamatoires ou pouvant te porter préjudice (merci isabelle pour la précision. Par exemple, lors que quelqu’un diffuse des photos très gênantes de toi sur un blog. Non plus que celle en dessous hein.

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Google avait reçu en france plus de 200 000 demandes et en a accepté que 60 000 (environ). Sauf que Google n’a déréférencé que sur l’extension .fr et les extensions européennes et pas sur les autres arguant que

«Nous respectons la position de la Cnil mais nous contestons par principe l’idée qu’une agence nationale de protection des données personnelles revendique une autorité à l’échelle mondiale pour contrôler les informations auxquelles ont accès les internautes à travers le monde»

Google n’est pas d’accord avec les propos de la CNIL. La CNIL est en désaccord avec google puisqu’elle a bien autorité pour le faire et pourrait lui infliger une amende de 150 000 euros, ce qui équivaut pour google à filer 1€ à un gamin pour s’acheter un coca.

En attendant, si les données ne sont pas déréférencées totalement, ce droit à l’oubli ne sert strictement à rien. Au dela, il se pose la question de la régulation ou pas d’internet. Faut-il une instance qui régule les internets ? Je n’y suis pas favorable mais la question se pose.

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