Jack White n’a pas le temps pour la promo classique. Non, monsieur. Pendant que d’autres alignent des teasers interminables et des faux leaks sur TikTok, lui, il balance un EP live surprise sans prévenir. « No Name Live », c’est six titres captés à la volée pendant sa dernière tournée, envoyés directs dans nos oreilles comme un shot de bourbon à 3h du matin.
Un live brut, sauvage pour te décoller le cérumen
Le son ? Brute de décoffrage, forcément. White Stripes-era meets Third Man Records, avec cette fureur bluesy et ces solos qui sentent la sueur et l’électricité statique. Jack hurle, gratte, tabasse sa guitare et ça sent le vrai rock’n’roll. Il est fort probable que je ponce cet ep pendant de nombreuses semaines (et vous aussi).
Jack White : le dernier artisan du rock’n’roll
Jack White, c’est le mec qui a remis le rock brut et le blues crasseux au goût du jour à coups de riffs incendiaires et de vestes trop petites. Né John Anthony Gillis en 1975 à Détroit, il se fait d’abord la main comme batteur avant de passer à la guitare et de fonder The White Stripes avec Meg White en 1997.
Avec son duo rouge, blanc et noir, il explose au début des années 2000 avec des albums comme White Blood Cells et Elephant, alignant des hymnes imparables (Seven Nation Army, ça vous parle ?). Mais Jack n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers : il enchaîne avec The Raconteurs, The Dead Weather, et une carrière solo où il explore le blues, la folk, et des expérimentations électriques toujours plus barrées.
Patron du label Third Man Records, il ressuscite le vinyle, bidouille des guitares improbables, et garde cette obsession pour le son analogique, brut et authentique. Toujours imprévisible, il balance des albums sans prévenir (No Name en 2024, Boarding House Reach en 2018) et continue de prouver que le rock n’a pas besoin d’être nostalgique pour être puissant.
