Fut un temps, je ne ratais aucune soirée Ed Banger, avec Pedro et Mehdi, qui n’est plus là, un mec en or. J’ai rencontré Xav et Gaspar, durant un showcase, et j’ai choppé le virus Justice à ce moment là.
L’album éponyme du groupe a été la bande son de ma fin de vingtaine, une époque bénie sans soucis et plus que festive. Je m’y replonge encore aujourd’hui avec une certaine nostalgie.
Audio, Video, Disco est venu ensuite. Plus mature, plus progressif et expérimental, moins funky, plus conceptuel. Ça ne m’avait pas refroidit, bien au contraire, c’est un disque parfait pour les voyages de toutes sortes.
Leur dernière galette vient donc de sortir, ça fait une semaine : j’ai eu le temps de l’apprécier à sa juste mesure. Woman sacralise et célèbre la femme. Le duo a décidé de faire de 2016, l’année de la bai… pardon de la synthèse.
J’m’explique : ce disque revient avec des grooves plus funkys, mais accorde une part belle à la progressivité. Un disque sensuel et inventif.
Safe And Sound, Pleasure, Stop, Alkazam, Randy, Fire te rappelleront (dans le désordre) Gorgio Moroder, Imagination ou Supertramp… Avec de jolies lignes de basse et de superbes claviers, ça sweat même dans tes sous-vêtements.
D’autres titres comme Metal ou Chorus sont plus expérimentaux et surprenants : de vrais trips, puissants et subtils. On se laisse surprendre aussi bien par les compositions que par les sonorités.
Love SOS et Close Call sont plus romantiques et doux amères, histoire de clôturer d’une jolie manière l’album. Une ambiance fin 70’s et 80’s donne une belle unité aux titres de l’album.
Bon, j’te la fais brève maintenant, Woman est absolument indispensable dans ta discothèque. Tu ne l’as pas, tu rates l’un des meilleurs disques d’electronica de 2016. Je te conseille vivement de le télécharger, en veillant à rémunérer les artistes, ils te remercient d’avance.
En bonus donc, voici le nouveau clip de Justice : Fire, pour te réchauffer en cette saison de frimas.