On termine la semaine avec Sham. Un peutêtrement ovni du rap.
Inutile de tourner autour du pot. Le rap céfran en a pris plein la tronche ces derniers temps. Il faut dire qu’avec des égéries comme Jul, les pros de l’octogone et les héritiers d’Alex du 76, il y a de quoi faire la gueule.
On ne compte plus les instrus remplis de hihak qui passent sur les ondes de Skyrock dans l’espoir de pouvoir percer. Tout le monde court pour choper un peu de moolah ou grapiller un peu de likes. Il est loin le temps des survêtements Tacchini. Et ce, que ce soit en France ou même ailleurs. Même Papa Snoop et Tonton Centimes en parlent….
On pleure notre rap. Certains iront jusqu’à lâcher un “J’ai mal au rap” plus ou moins bien senti. Quand soudainement, un nouvel mec débarque pour nous lâcher un
On ira tous en enfer comme Roselyne Bachelot…
Je crois que c’est à ce moment que j’ai pris Feu. Sham, la dernière recrue de Mouton Noir Records confirme son évolution avec un titre qui lâche autant de punchlines qu’il n’y a de références dans cet article. Mais, soyons francs, quand tu cales un Roselyne Bachelot dans tes textes, tu passes automatiquement à l’étage du dessus.
À mi-chemin entre le second degré et le troisième, Sham arrive sur un instru assez lourd et se lance sans peur dans le rap game français. Parfois trash, parfois tranchant, Sham est un vrai écorché de la plume. Certains lui acheteront des dislikes, certains y verront une blague et d’autres un coup de génie. Dans tous les cas, ça marque l’esprit que ce soit dans les paroles ou le clip.
Petite mention spéciale à ce premier plan qui n’est pas sans rappeler l’annonce du dernier album de Mac DeMarco en 2019. Maintenant qu’on a rencontré Sham et qu’on sait qu’un album arrive. On se demande bien ce qu’il nous réserve pour la suite. Rendez-vous dans quelques mois.