LE FLASH BACK DU JOUR SO IRISH AVEC THE POGUES

L’irlande, cette merveilleuse contrée faite de vertes prairies où cohabitent les trèfles à 4 feuilles, les lutins, mais surtout les poivrots du genre de Shane Macgowan, chanteur emblématique du groupe ne l’étant pas moins: The Pogues.

S’il faut évidemment combattre l’alcoolisme qui est une terrible maladie, on remercie chaque jours que dieu fait (ou Patrick Sébastien, c’est selon la religion) pour la merveilleuse voix de Shane Macgowan, résultat de l’ingérence quotidienne d’une quantité d’alcool pouvant coucher un veau.

Cette addiction, elle se ressent surtout à travers la fragilité qui imprègne ses cordes vocales. En dépit de sa voix de camionneur, Shane parvient à nous tirer par le coeur et à nous emmener dans ses douces ballades faites de coton (imbibé de whisky certes, mais de coton tout de même).

« Navigator » est peut être l’une des plus marquantes et des plus représentative de l’univers du groupe. Accompagné d’une multitude d’instruments: guitare, banjo, batterie, accordéon et bien d’autres, le chanteur à la dentition aussi parsemée que le pelage crânien de Fabien Barthez nous raconte l’histoire des « navvies » (c.f photo en fin d’article, c’était pas nécessaire mais je trouve ça vraiment marrant). (Instant culture) Les navvies, c’étaient ces travailleurs des classes les plus basses qui ont oeuvré à la construction du Woodhead Tunnel qui a entraîné la mort tragique de centaines d’ouvriers pour un taux de décès supérieur à celui des soldats morts à la bataille de Waterloo (tout ceci est vrai). L’histoire est puissante, magnifiquement racontée, c’est à dire que ces types là savaient manier les mots, mais surtout, nous transmettre de l’émotion.

 

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