A sensation of time and space
Je ne sais toujours pas comment je me suis retrouvée, une pinte à la main, dans un squat lumineux, armée d’une gueule de bois déjà à l’épreuve des âges pour découvrir Le Vasco.
Puis en descendant un petit escalier, arrivant dans une salle baignée d’une douce lumière bleue, très Neon Blue, Le Vasco m’ont happée dans leur univers.
Trois sur scène, (5 en formation complète) un charisme à tout épreuve, on les sent s’amuser, se sourire, nous sourire, même quand on ferme les yeux.
Ils t’emportent dans des mélodies de l’espace.
Te parlent de cool cool girl qui danse avec des rasoirs.
Changent de rythme en même temps que tes épaules.
Te font ouvrir les yeux le temps que quelques notes de synthés te renvoient dans la stratosphère.
Les refermer en reprenant sur une voix forte et maîtrisée, modifiée mais toujours vraie.
Des paroles simples en parfaite adéquation avec leurs instrus stellaires, ou non. C’est toujours prenant d’entendre “It’s a war game” chanté sur un clavier planant rempli d’accord majeur.
Tu te concentres sur ton sang qui va et vient te dit que toi aussi tu peux vivre plus facilement sur l’internet.
Après plusieurs semaines d’écoute de La Transe des oiseaux qui porte bien son nom, et un plongeon à chaque fois plus profond dans leur univers entre le seapunk et la vaporwave, ils ont gagné leur place dans mon top des albums qui foutent la pêche.
P.S : Ils brassent même leur propre bière
P.P.S : Hommage au site le plus cool des années 2000.