Je m’essaie dans les métaphysiques du rock à parler d’artistes qui ont une certaine notoriété. Mais parfois, on nous fait découvrir des trucs qu’à notre tour on souhaiterait faire écouter au monde entier. Puis n’est-ce pas ainsi que doit se vivre la musique, en la partageant ? À vos enceintes, voici The Blue Angel Lounge.
En préambule, sachez qu’il faut se méfier des coups de foudre. On tombe tout de suite amoureux, on vit les choses à 200 à l’heure, puis le soufflet retombe aussi vite. Non, vraiment, fuyez les coups de foudre. Bon, ça c’est pour la théorie et suivre des règles de ce genre, c’est fatalement être quelqu’un d’emmerdant. Voici donc l’histoire de mon dernier coup de foudre.
The Blue Angel Lounge, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, vient d’Allemagne. D’ailleurs, quand on voit que Bowie, Iggy ou Nick Cave (pour ne citer qu’eux) ont eu une période chez nos amis teutons, faut pas s’étonner de trouver des perles par là-bas. Bref. The Blue Angel Lounge donc, est un groupe qui a existé de 2006 à 2014. Et bon dieu, quel groupe.
Il y a quelque chose d’envoûtant avec ces types. On a affaire à une musique planante et une interprétation bluffante, le tout étant mélodique à souhait. On se baignerait dans cette alchimie sonore tant elle est douce à l’oreille. On en vient à se demander comment on a pu se passer de ces chansons alors qu’on n’avait aucune idée de leur existence. On remet encore et encore ces albums tout juste découverts parce que les écouter est devenu un besoin. On pense à d’anciens coups de foudre également. À Nico pour sûr et plus proche de nous à Anton Newcombe et son Brian Jonestown Massacre.