La nouvelle série en vogue c’est Mr Robot. La première saison de 10 épisodes vient de se terminer et on attend déjà la suite
Le résumé : nous suivons Elliot joué par Rami Malek, génie de l’informatique dans son combat contre Evil Corp, sorte de croisement entre Google, Apple et les plus méchants capitalistes de l’univers au sein d’une équipe de hackers. J’oubliais de vous dire qu’Elliot se drogue et a une ou plusieurs maladies mentales à son actif (ou passif). Il n’aime pas les gens, il est un peu parano, non, beaucoup parano.
La série à des liens évidents avec Fight Club. La référence est assumée. La petite voix d’Elliot ressemble à s’y méprendre à celle du narrateur Edward Norton. La volonté de détruire le monde comme le projet Chaos est là aussi. En extrapolant, on rentre ainsi Mr Robot dans les séries à anti héros, ou la critique de la société est forte comme dans Breaking Bad par exemple. Et évidemment on rentre dans le paradoxal ou une série dans le système critique le système. Entertainement je crie ton nom.
La réalisation est simple et utilise les codes des films de David Fincher (là encore le lien avec Fight Club) ainsi que les astuces visuelles de Sherlock utilisées par Moffat. Elle se met au service du scénario sans fioriture, ni passage musicale à la con comme dans CSI. Le kiff.
Le scénario de Mr Robot fourmille de twist et de cliffhanger sans toutefois perdre son auditoire. On est tenu en haleine même si le rythme n’est pas enlevé. On suit E?liot dans ses pérégrinations et au fil de ses pensées l’histoire se développe.
Les seconds rôles sont tous très bons avec une mention spéciale à Darlen et à Tyrrel Willick. Ce dernier mériterait une série juste pour lui, une sorte de PROFIT en 2015. Je te laisse découvrir toi-même le rôle de Christian Slater. Il joue très juste également.
Vos séries préférés recommencent petit à petit, vous avez juste le temps de vous mettre sous la dent les 10 épisodes de la saison 1.
Mais où va le web
Merci pour ça, cette série vaut le détour en effet ! Une série sur la société US décadente, un espoir de révolution par le code, scénario un peu fantasmatique qui n’en reste pas moins alléchant. Comme dans House of Cards, le héros nous parle, ça m’a l’air de devenir un vrai standard !
Gros point positif pour moi : un effort notable sur le lexique informatique en général, on n’est pas devant des interfaces délirantes et des hacks à 2 balles : on voit des vrais shells, des lignes de commande qui ont du sens. Rien que ça, c’est un pas en avant.
#WeNeverForget.