On se met dans les oreilles, Prestige, le très groovy album de Girl Ray

Je t’emmène sur la piste de danse avec Prestige, l’album de Girl Ray sorti hier vendredi 4 aout.

Avant de commencer à parler musique, parlons du groupe. Girl Ray est un trio féminin du nord de Londres qui a commencé sa carrière avec l’album Earl Grey sorti en 2017 (pas très dansant), puis Girl en 2019 (plus dansant) pour arriver à Prestige en 2023 qui n’est ni plus, ni moins qu’une machine à te faire bouger les muscles fessiers. Je t’ai partagé leur reprise cool de « Murder on the dance Floor » puis le single « Love Is Enough ». Maintenant rentrons dans le dur (CMB), parlons prestige.

C’est pas Boris, c’est Girl Ray et c’est toujours soirée disco.

Produit par Ben H. Allen (M.I.A, Gnarls Barkley, Christina Aguilera, Deerhunter), l’album mélange avec brio funk, pop et disco. Les trois artistes ont invoqué le grand esprit du dance floor (dans mon esprit c’est Travolta) et l’ont mis dans 12 titres.

L’album alterne un tempo rapide qui va te faire chauffer le parquet avec le plus lent et langoureux qui te permettra de danser chaleureusement. Évidemment (ou pas), vous me connaissez, je penche vers le plus rythmé. J’adore leur petit plan de guitare rapide bien addictif et le clavier rétro à la Chromeo. Ça roule à 200 kilomètre heure sur l’autoroute du cool et de la sexitude (l’inverse de la tristitude). Si vous êtes comme moi (et vous aurez raison) Vous allez adorer les titres comme « Tell Me » ou « Everybody’s Saying That ». Si vous voulez pécho, aller plus vers Begging You Now.

Mon seul reproche, il en fallait un, c’est le manque d’aspérité et le côté trop lissé. Il manque un petit coté punk comme peut le proposer Regressive Left par exemple. Mais je joue la fine bouche et c’est peut être par le projet à court terme.

En bref, Prestige est un excellent album et il va t’ambiancer un moment.

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