Le dernier brûlot de The New Cut, « Valuable Customer », c’est du post-punk brut de décoffrage, servi avec une dose généreuse de sarcasme et une énergie qui donne envie de tout envoyer valser. Dès que la basse commence à cogner, le morceau te chope par le col, te colle contre un mur et te hurle dans les oreilles : « Bienvenue dans la jungle du quotidien moderne, chers amis ! »
The New Cut et « Valuable Customer », un hymne mordant sur fond de basses qui cognent et de riffs qui lacèrent.
Le décor sonore ? Une tension palpable, presque cinématographique, où chaque riff de guitare claque comme un coup de fouet dans la figure. Pas de fioritures inutiles, juste l’essentiel : une batterie implacable et des lignes de texte qui décortiquent la banalité de nos routines pour les transformer en quelque chose de viscéral et d’urgent. Ça râpe, ça balance, et surtout, ça vibre d’une ironie mordante.
Ce n’est pas un hommage nostalgique aux glorieuses années 80 du post-punk, mais un acte de rébellion, un manifeste pour ceux qui veulent du mordant dans leur playlist. Avec « Valuable Customer », The New Cut ne fait pas que rappeler l’âge d’or du genre, ils lui taillent un costume sur mesure pour le chaos d’aujourd’hui. À écouter fort, et à répéter : « Merci pour vos achats. »
The New Cut, un groupe de quatre membres (Henry/Flick/Rachel/Morgan) de Bristol formé en 2021, s’est lancé dans l’aventure commune pour coucher sur bande quelques morceaux qui envoient du sax. Un album devrait arriver en 2025.
