Et oui ! Visiblement le milieu médical est une source infinie d’inspiration (exploitation ?) pour les créateurs de séries (sans imagination ?). La seule raison qui m’a poussé, personnellement, à commencer le visionnage fut Ben Whishaw. Mais si, vous savez, le Q des James Bond Craiguiens ! Un acteur incontournable du petit écran, qui est aussi dans une de mes séries anglaises favorites, à savoir, the Hour, une perle de la BBC qui parle, wait for it, de la BBC (on n’est jamais mieux servi que par soi-même me direz-vous). Le deuxième point positif de cette série est plus pragmatique. La saison ne fait que 7 épisodes de moins d’une heure.
Des médecins dépressifs sous speed.
Passons maintenant à mon avis (pertinent évidemment). Après un bingewatching en deux parties séparées d’une nuit, je dois bien avouer que j’ai adoré. Déjà, c’est anglais. Et les séries anglaises ont ce petit quelque chose qui les rendent plus touchantes, plus humaines, plus proches de nous que la plupart des productions américaines. L’humour est aussi une constante que nos voisins maitrisent à la perfection il faut le dire. Dans un style qui rappellera Fleabag, vous suivrez la vie, surtout au travail, d’un service obstétrique d’un hôpital public de Londres. Et ce n’est pas beau à voir ! C’est la crise, voyez-vous. Ils sont tous fatigués, en sous-effectif et bien seuls au monde. Les acteurs sont excellents, la réalisation est dans l’urgence comme c’est personnage. On n’a jamais le temps de s’ennuyer, on pleure, on rit, on serre les dents. Une série intense pour dépeindre la détresse d’une profession devenue sacerdoce.
Vous trouverez cette série sur Canal+, et une saison deux est apparemment déjà prévue. Aux amoureux de la langue de Shakespeare, des césariennes et des médecins odieux, foncez !