Boum. « Tommy » débarque, une explosion de tout ce que Bilk sait faire de mieux : des couplets indie rock savamment dosés et, avant de balancer un refrain punk qui vous attrape par le col et ne vous lâche plus. La basse est un ressort prêt à claquer, le solo de guitare une décharge qui pourrait littéralement vous griller le cerveau. Sol Abrahams, frontman à la langue acérée, envoie du sax.
L’histoire ? Une actrice en devenir, toute fraîche et pleine d’espoir, qui croise la route d’un loser de première, un vrai magnétiseur à ennuis. Leur romance éclate en plein cœur d’Essex, territoire des rêves brisés et des excès qui débordent, mais ce conte tragique aurait pu se jouer dans n’importe quelle ville du Royaume-Uni. Sol lui-même l’admet, : « Tommy raconte l’histoire d’une actrice en herbe qui s’embarque avec un type douteux, et il l’entraîne sur une mauvaise voie. Je l’ai écrit rapidement, et le solo est assez puissant pour vous faire fondre le visage. »
Le morceau, comme une machine de guerre huilée, a été fabriqué avec l’aide des complices de toujours : Luke Hare à la basse qui vibre comme un cœur en overdose, Harry Gray à la batterie qui cogne comme un marteau-piqueur, et la patte du producteur Andy Gannon, savant fou des studios Edge et Silkmill. Résultat ? Une pépite extrait de de leur deuxième album, « Essex, Drugs and Rock and Roll », dont la sortie est prévue le 24 janvier.
Bilk, bio express
Bilk est un trio britannique qui mélange habilement des influences punk et indie rock. Originaire d’Essex, leur musique est marquée par une énergie brute, des paroles incisives et une attitude qui reflète la vie quotidienne des jeunes au Royaume-Uni. Ils se sont fait remarquer avec des performances intenses, des textes honnêtes, et un son qui capture à la fois le chaos et l’urgence de leur époque. Leur premier album éponyme sorti en 2023 a solidifié leur réputation, et leur deuxième album, « Essex, Drugs and Rock and Roll », est très attendu.