Vinyls and Mics #1

A défaut d’écrire des textes de Rap, je vais tenter de vous parler régulièrement, enfin si j’y arrive, de Rap et du HipHop en général, dans cette nouvelle chronique.

Pour cette première, il n’a pas été simple de trouver un sujet d’accroche…mais comme je tiens à vous fidéliser, je pense qu’on va débuter fort. Non, non je ne vends rien, promis, à part peut-être du rêve et encore ça, ce n’est pas certain ! J’en connais qui font ça mieux que moi…

Commençons donc par parler de BON Rap, celui qui fait plaisir aux oreilles, qui chatouille les orteils et qui vous fait hocher la tête comme un débile dans le métro. Alors, le bon Rap c’est quoi ?… C’est comme un bon chasseur ? Ouais, c’est à peu près ça…

Je vais peut-être me brouiller avec les aficionados du Rap Français mais il n’en sera pas question aujourd’hui ! Pas que je ne considère pas le Rap Français comme du bon Rap mais simplement parce que je le connais assez mal.

Aujourd’hui, il sera question de ce que l’on appelle le HipHop underground. Mais pourquoi Underground ? Simplement parce que ce sont des artistes produits par de petits labels indépendants ou bien encore autoproduits. Ils ne sont donc pas comparables aux Money Makers comme Dr Dre, Kanye West ou encore Timbaland (si tant est que ce dernier fasse réellement parti de la scène Rap…à voir !).

Disons en tout cas que ces artistes sont souvent connus uniquement par les fans de Rap ou du moins ceux qui l’apprécient vraiment ! Et parmi tous ces Rappeurs, Producteurs, DJ, j’ai choisi de vous présenter mon producteur fétiche, j’ai nommé : Black Milk. Il est originaire de Détroit et a baigné dans les productions Rap des meilleurs comme J DILLA (ou Jay DEE selon les albums) cet incroyable producteur à la créativité hallucinante décédé bien trop tôt en 2006. D’ailleurs, Black Milk est souvent considéré comme l’un de ses successeurs les plus sérieux, il a développé au fil de ses albums et de ses collaborations un style d’instrus qui se reconnait dès la première écoute. Un peu comme un Pete Rock (mais ça c’est pour un prochain article !!!).

B.M (ouais c’est son p’tit nom que je lui donne) collabore avec la plupart des artistes underground comme Slum Village (en remplacement de J Dilla), Elzhi (issue de Slum, justement), Royce Da 5’9, Guilty Simpson, Pharoahe Monch, Bishop Lamont ou Phat Kat (notez ici que je vous ai distillé quelques noms incontournables de la scène underground, hein ?! ).

Mais revenons à l’intéressé ! Black Milk est un artiste complet, à la fois MC et Producteur, et je vous conseille vivement de le voir sur scène car il tourne avec un DJ, un clavier (AB) et un batteur (Daru) et c’est vraiment une grosse claque de les voir ensemble !

En ce qui concerne les disques, il vient de sortir un album au nom assez évocateur : « Album Of The Year » et je peux vous dire que c’est du très très bon ! Ecoutez « Deadly Medley » pour vous en convaincre !

Pour illustrer mon propos, je vous propose d’écouter ce que ça donne dans les vidéos qui suivent.

@mrdjay

 

1 Comment

  • Musique politiquement incorrecte «
    Musique politiquement incorrecte «

    […] ( T’as même le droit d’aller lire son article si c’est pas déjà fait c’est là). C’est le cas d’Ice Cube à ses débuts dans les années 90, ou encore d’Eminem et son titre […]

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