Sous ce titre provocateur, je voulais te parler d’une échelle inventée par Alison Bechdel que je viens de découvrir : le test de Bechdel.
Le test de Bechdel a pour objectif de montrer plus que la parité homme-femme, mais la place qu’ont les femmes dans une oeuvre. Ça fonctionne pour les livres mais aussi les séries et les bouquins. Il a été inventé dans les années 80.
Selon le test, une œuvre réussit le test si les trois affirmations suivantes sont vraies :
- l’œuvre a deux femmes identifiables (elles portent un nom) ;
- elles parlent ensemble ;
- elles parlent d’autre chose que d’un personnage masculin.
Le test de Bechdel a trois niveaux. Il est possible de donner un point par niveau pour noter les œuvres. Pour réussir ce test, il faut obtenir les trois points.
Prenons l’exemple du dernier film que j’ai vu : Terminator Genisys.
Sarah Connor est le personnage central mais elle est seule et elle est entourée par… Wait for it… des mecs et uniquement des mecs. Elle ne discute donc avec aucune femme. Terminator Genisys a donc un total de zéro points. Je ne vais pas t’en faire des tartines en prenant plusieurs exemples. Tu peux faire passer le test à plusieurs films toi-même.
Selon ce que j’ai lu, à peine 50% des œuvres passent le test ou pire si on en croit ce collectif. Oui, oui, la moitié. Ça donne à réfléchir hein ? Ça montre la place laissée aux femmes dans le cinéma et surtout la place qu’elles n’ont pas, réduites dans des seconds rôles de faire-valoir ou des plus grands rôles mais entourées d’hommes. Il reste encore du boulot, mais peut-être qu’un jour, nous verrons un reboot de Terminator dans lequel Emilia Clarke protégera un jeune garçon d’une femme robot destructrice. Je me mets au scénario de suite.
