Comme dimanche soir j’étais dans un super mood et que je venais de regarder “Le Petit Dinosaure et la Vallée des Merveilles” (qui est le dessin animé le plus triste au monde, devant Bambi et le Tombeau des Lucioles), je me suis dit que j’allais enchaîner avec une série sur un mec qui a perdu sa femme d’un cancer. Grosse ambiance.
Et bien figurez vous que j’ai bien fait. Pendant les 6 épisodes de 30 minutes que dure la première saison de “After Life”, on voit évoluer Tony, un quarantenaire à qui tout souriait jusqu’à la perte de sa femme adorée Lisa. Il sombre alors dans la dépression, envisage le suicide un paquet de fois mais c’est sans compter sur son chien, qu’il faut nourrir et qui donc l’empêche systématiquement de passer à l’acte (depuis le temps que je dis que les chiens sont les meilleurs êtres sur Terre…).
Tony décide donc, puisqu’il est persuadé qu’il finira par se suicider, d’envoyer tout le monde bouler, de ne plus avoir de filtres, bref d’être un connard. Vous voyez Yes Man avec Jim Carrey ? Tout l’inverse.
Cependant, en se fermant à tous ses proches, notamment ses collègues du journal local, Tony s’ouvre à de nouveaux horizons, découvre des personnages qui lui permettent d’avancer. Ces personnages secondaires ne le sont pas tant que ça, et sont touchants, bien écrits et plutôt justes malgré leur côté parfois caricatural.
Chaque scène est chargée d’émotion, ce qui à mon sens en fait une série qui ne se binge-watch pas, contrairement à d’autres séries courtes. Elle a de précieux qu’elle parle d’un sujet très peu abordé dans les séries et/ou au cinéma : ce qu’il y a après la mort, mais pour ceux qui restent. Et elle le fait avec brio sans jamais tomber dans le pathos, c’est même souvent plutôt drôle et irrévérencieux.
De toute façon j’ai pas pleuré, c’est mes allergies au pollen qui reprennent.
le Waw
Comme toujours avec Ricky Gervais… fabuleux. Gervais j’en veux…Toujours plus !