Écouter Anna von Hausswolff c’est voir débarquer Björk et Kate Bush en une entité seule qui part en envolée lyrique sur des instru à la Koyaanisqatsi (avec l’excellente intro de En Ensam Vandrare) et des riffs qui évoquent à des tronçonneuses défonçant une sombre forêt pour que t’échappes à loups magiques.
Quand elle arrive sur scène.
L’organiste suédoise prend le temps d’enlever ses grosses bottes et transformerait la moindre salle de concert en cathédrale gothique mais pas trop avec son orgue au son plein et lourd, et ses harmonies tapissées de détails. Elle te fait passer d’un moment de grâce planant à la limite du dark ambient (le kitsch en moins), qui a digéré toutes ses influences post-rock à des murs de son quasi-bruitiste tout aussi archaïques que mécaniques.