Allez cette fois on change de registre et on passe aux dessins animés. Ne vous détrompez pas, et évitez de laisser votre petit dernier manger ses Chocapics devant BIG MOUTH au petit dej, sous peine de devoir lui expliquer ensuite ce qu’est un clitoris.
(Cela dit, apprendre aux mecs ne serait-ce que l’existence de ce petit bouton pourrait être d’utilité publique MAIS JE M’ÉGARE) Big Mouth, c’est des ados en pleine puberté, qui découvrent donc la sexualité à travers leurs yeux pas tout à fait d’enfants, et pas encore d’adultes. Ils sont guidés dans leur évolution par le fameux HORMON MONSTER, une créature complètement obsédée et excessivement drôle.
On suit donc Nick, Andrew, Jessie et même le coach Steve dans la découverte de leur corps (et parfois des corps d’autres personnes mais je n’en dirai pas plus). Je ris rarement devant une série, vous savez quand c’est drôle on a un peu le même sourire que quand on lâche un « lol » ou « ptdrrrr » à quelqu’un sur internet. Mais là, vraiment je me marre comme une baleine (aucun rapport avec ma taille de guêpe. Et c’est ici que s’achèvent les métaphores animalières).
Le petit plus de la saison 2, c’est qu’en plus d’être aussi drôle que la première, c’est qu’elle est engagée, elle aborde des thèmes assez tabous pour les ados (voire pour les adultes). Ça éduque tout en étant particulièrement hilarant. Les mecs ont réussi à rendre le planning familial funky. On est très loin de l’Amérique puritaine et ça fait du bien de voir une série parler librement de sexualité, qu’elle soit hétéro, homo ou autre, d’avortement, de règles, de désir, de masturbation, de viol, sans jamais aller trop loin dans le sale ou le pathos. Très très belle prouesse des réalisateurs Nick Roll et Andrew Goldberg.
ON VEUT UNE SAISON 3 !!!