La 24e édition du fameux et culte Coachella Valley Music and Arts Festival aura lieu en avril prochain à l’Empire Polo Grounds de Indio en Californie. Sur un format de double week-end du 11 au 13 avril et du 18 au 20 avril 2025 va encore cramer l’empreinte carbone de deux pays pour faire la fête et ambiancer quelques privilégiés. Voici le line up.
Lady Gaga, Post Malone, Green Day, Travis Scott ou encore Charli XCX seront de la partie dans le désert californien.
Ca c’est pour les têtes de gondoles, mais il y a aussi quelques pépites indé comme Blond Redhead, Meute, Amy and the snyffers ou Viagra Boys. En revanche, je n’ai pas vu de groupe ou de chanteur francais dans la prog. Ah si, on me glisse dans l’oreillette que Polo & Pan seront présents. Ca fait quand même peu.
La pré-vente des places débutera demain 22 novembre : https://www.coachella.com/
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Coachella : musique, art et empreinte carbone sous le soleil californien
Dans la fournaise désertique de la **Coachella Valley**, le célèbre festival éponyme draine chaque année des centaines de milliers de festivaliers, prêts à vibrer sous les riffs des plus grands noms de la musique mondiale. Mais derrière les strass, les paillettes et les selfies devant la grande roue emblématique, le festival cache un paradoxe de taille : son empreinte environnementale.
Un temple de la musique et de l’art
Coachella, c’est avant tout une explosion de genres. Du rock indé aux beats électro, des icônes comme **Björk** ou **Kendrick Lamar** se partagent la scène avec des révélations comme **Wet Leg** ou **Turnstile**. Sur scène, des shows léchés, spectaculaires, mais aussi un écrin artistique, avec des installations lumineuses qui rivalisent de créativité pour transformer le désert en terrain de jeu visuel.
Côté vibes, c’est Woodstock 2.0, avec des tenues bohèmes, des soirées endiablées, et une obsession pour l’instant parfait à immortaliser sur Instagram. Mais derrière cette esthétique chic et éphémère, une question brûle : que laisse vraiment Coachella derrière lui ?
L’envers du décor : le poids écologique d’un géant
Avec ses 125 000 festivaliers par jour, ses scènes monumentales et une logistique digne d’une petite ville, Coachella génère aussi… une montagne de déchets. Des bouteilles en plastique aux tonnes de CO₂ émis par les déplacements, le festival soulève des interrogations sur son impact environnemental.
Certes, des efforts ont été annoncés : incitations au covoiturage, partenariat avec des ONG pour compenser les émissions, et des initiatives autour du recyclage. Mais est-ce suffisant pour un événement de cette ampleur ? Certains critiquent une « greenwashing party », un cache-misère masquant la réalité d’un festival énergivore.
Musique et conscience écologique : le futur du live ?
La popularité de Coachella reste intacte, mais la pression monte. Avec des événements comme **We Love Green** à Paris ou **Glastonbury** qui s’efforce de réduire son impact, le géant californien devra sans doute aller plus loin pour se réinventer. Car si les étoiles brillent sur scène, la lumière des projecteurs éclaire aussi ses failles.
Pour l’instant, Coachella continue de conjuguer fête et faste, musique et magie. Mais dans une époque où chaque empreinte laisse sa trace, le festival est-il prêt à écrire une partition plus durable ?