Les Australiens de Dragnet sont de retour, et ils ne viennent pas faire de la figuration. Le groupe post-punk de Melbourne vient de sortir Claire’s Whip, extrait de leur nouvel album Dragnet Reigns!, désormais disponible dans son intégralité.
Dragnet sort Claire’s Whip et Dragnet Reigns! et ça envoie du sax
Ce disque est une belle claque. Dragnet y déploie un son syncopé, tendu, qui joue constamment sur les ruptures et les cassures de rythme. Ça surprend, ça accroche, mais ça ne perd jamais de vue la mélodie. On pense parfois à Yard Act, mais dans une version dopée à la rage, plus nerveuse, plus frontale. Là où les Anglais aiment ironiser, Dragnet fonce dans le mur, avec une urgence presque viscérale.
Claire’s Whip illustre parfaitement cette énergie. La basse martèle, la guitare tranche l’air et le chant oscille entre narration et explosion. C’est un morceau qui claque comme un coup de fouet (sans mauvais jeu de mots), et qui montre bien la manière dont Dragnet articule punk et précision.
Avec Dragnet Reigns!, le groupe confirme qu’il est l’une des voix les plus excitantes de la scène australienne, aux côtés de Civic, Split System ou Bench Press. C’est un album qui donne envie de se perdre dans une salle moite, de crier les refrains avec des inconnus et de ressortir lessivé mais heureux.
En résumé : du post-punk brut, tendu, mais terriblement accrocheur.
Et comme je suis un mec sympa, je te mets l’album en bonus, comme ça, tu restes sur la page et tu écoutes. Bisous
