Mariah Carey, Little Richards et Prince ont un enfant. Comment s’appelle-t-il ?
Bernarr. Durand Bernarr.
Ancien choriste de Dame Erykah Badu, ancien finaliste du télécrochet « The Next Big Thing » et fils d’une prof de chant et de l’ingénieur du son de grosses pointures comme Whitney Houston ou Beyonce, sa voie, doublée d’une voix de velours souple, élastique et pleine de Soul, était toute tracée. Son démarrage en solo dans la musique commence en 2008, plusieurs EP ont vus le jour et deux albums dont le dernier « Wanderlust », sorti en 2022 . Mais son talent éclate véritablement au monde entier l’an dernier, lors de son Tiny Desk, entre deux dates de tournée américaine, qui reste à ce jour dans le Top 10 des meilleurs concerts organisés par NPR music, tout style confondu. Sa prestation y est tout simplement iconique, Tik Tok l’a récupéré à maintes reprises et son trio de choristes est vocalement tout aussi fabuleux et déguisés en personnages d’une série animée Disney « The Proud Family ».
S’il a sorti un nouvel EP il y a plusieurs mois, voilà quinze jours que l’artiste offre de nouveaux morceaux sur Youtube sans qu’un album soit annoncé, en prévision.
D’abord le titre « Neutral » et son inspiration trap tout en restant sur une trame soulful, où je ne retiendrais surtout que son déhanché sexy et son incroyable sens du style. Puis trois morceaux sont venus franchement faire danser dans les chaumières. D’abord « O.C.S. » que l’on imagine très bien récupéré par les stylistes musicaux des défilés de mode. Un rythme funky et stylé à souhait, parfait pour le catwalk.
Ensuite un « Here; Gone » emprunt de House music, version Chicago. Et puis il y a deux jours, toujours avec Charlie Vettuno, son acolyte du moment, la mini bombe « Huh, Who ? » où l’on croise, dansante, la chanteuse Syd du groupe The Internet. Et un Durand musicalement et visuellement fidèle à lui-même, superbe.
Dans la grisaille du monde, merci Bernarr de mettre des paillettes dans nos vies !.